Washington a, lui aussi, réagi à la décision surprise de Séoul qui vient de normaliser ses relations avec La Havane.
Le porte-parole du département d’Etat a annoncé la respecter, précisant que la Corée du Sud a « son propre droit souverain de déterminer la nature de ses relations diplomatiques ». Néanmoins, il ne l’a pas saluée, ni adressé ses félicitations.
Les Etats-Unis ont rétabli en 2015 avec Cuba leurs relations, suspendues depuis cinquante-quatre ans. L’année suivante, le président de l’époque, Barack Obama, a effectué un déplacement à La Havane. Il était le premier chef de l’Etat américain à avoir foulé le sol cubain depuis 1928. Il a ensuite assoupli une série de restrictions envers le pays de Fidel Castro.
Cela dit, son successeur Donald Trump a plutôt choisi de faire un retour en arrière. Il a par exemple replacé Cuba sur la liste des Etats parrains du terrorisme, sans pour autant rompre les relations diplomatiques, et lui a imposé des sanctions économiques.
L’administration Biden a levé une partie des restrictions, mais les rapports entre les deux pays ne sont pas complètement restaurés.