Tokyo semblerait prêt à accepter les recommandations du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) concernant l'inscription de la mine de Sado au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est ce qu’a annoncé, hier, Kyodo News.
Selon l’agence de presse japonaise, c’est lors d’une réunion que le Parti libéral-démocrate (PLD), a décidé d’exclure de la zone candidate la majorité des vestiges datant d’après l’époque d'Edo.
Le 6 juin, l’organe consultatif de l'Unesco avait recommandé de mettre en attente l’inscription de la mine en demandant cette exclusion. Et ce, étant donné que l’ex-empire du Soleil levant avait limité la période d'intérêt du 16e siècle au milieu du 19ème. L’ICOMOS avait également demandé une stratégie globale d'exposition et d'explication couvrant toute l’histoire de la mine.
Par ailleurs, des membres du parti au pouvoir prévoient de rencontrer l'ambassadeur de Corée du Sud au Japon, Yun Duk-min, la semaine prochaine. Objectif : expliquer la position de Tokyo sur cette inscription et solliciter la compréhension du pays du Matin clair, qui est l'un des pays membres du comité de l’Unesco.
De son côté, hier, lors d'un briefing régulier, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré que des consultations sérieuses et sincères concernant cette mine étaient en cours entre les deux voisins. Selon lui, Séoul ne s'opposera pas à cette inscription, tant que l’on reflète correctement toute l’histoire du site.