Hier, le 14 août, la Corée du Sud a célébré la journée des « femmes de réconfort », ces victimes d’esclavage sexuel imposé par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cet événement peu ordinaire a également été commémoré à Berlin, où se trouve la fameuse statue d’une fille de la paix, qui rappelle leur tragique sort.
Pas moins de 200 personnes, parmi lesquelles des membres d’associations civiles allemandes et nippones, se sont rassemblées devant la sculpture en bronze, dressée dans l’arrondissement de Mitte de la capitale allemande.
A cette occasion, les membres de la Korea Verband, qui y avait installé le monument, ont lu les témoignages de neuf victimes, dont des sud-Coréennes, des Chinoises ou des Philippines, avant leur disparition.
Plusieurs participants à la commémoration se sont eux aussi exprimés, chacun à leur tour, contre les violences sexuelles en temps de guerre. Ils ont aussi rendu hommage au courage des survivantes. Sans oublier d’afficher leur détermination à conjuguer leurs efforts pour soutenir l’installation permanente de la statue à son endroit actuel.
Pour mémoire, cette édification, la première en Europe, a été inaugurée en septembre 2020 à Berlin. Elle est maintenant menacée de démolition, à la demande du Japon, qui la voit d’un mauvais œil.