Une victime d’esclavage sexuel imposé par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale est décédée samedi dernier.
Cette dame avait été réduite à l’esclavage sexuel pour des militaires japonais, alors qu’elle s’était rendue, avec une amie, en Chine à l’âge de 18 ans pour travailler dans une manufacture d'aiguilles. Elle n’avait pas pu rentrer dans son pays natal, et ce même après la libération de la Corée en 1945. Ce n’est qu’au début des années 2000 qu’elle a reposé le pied au pays du Matin clair pour retrouver sa famille.
La nonagénaire s’était inscrite auprès du gouvernement sud-coréen comme victime. Elle avait mené des activités en participant à des manifestations, qui se tenaient tous les mercredis devant l’ambassade du Japon à Séoul et à des témoignages à l’étranger.
Ses funérailles seront organisées en privé conformément au souhait de sa famille. Après son départ, le nombre d’anciennes « femmes de réconfort » survivantes enregistrées auprès des autorités sud-coréennes a été réduit à huit.