« La question des familles séparées par la guerre de Corée reste un problème humanitaire à régler au plus vite. Le gouvernement sud-coréen se démène, même si le Nord refuse tout échange. » C'est ce qu'a souligné hier le président de la République dans son discours lors de la cérémonie « Ensemble pour les retrouvailles » organisée au Art Hall de la KBS. C’était à l'occasion de la 2e Journée des familles séparées.
Environ 320 personnes y ont assisté, dont des familles en question, des ONG concernées ainsi que des membres du Parlement et de l’exécutif.
Dans son allocution lue par le ministre de la Réunification, Yoon Suk Yeol a indiqué que Pyongyang s'opposait à tout échange d’individus, alors que les familles séparées se font de plus en plus âgées et que leur tristesse s'aggrave. Selon le chef de l’Etat, au total 130 000 personnes se sont enregistrées au Sud pour demander une rencontre avec leurs familles au Nord. Cependant le temps presse. Avec 3 000 morts par an en moyenne, elles ne seraient plus que 40 000.
Le numéro un sud-coréen s'est ainsi engagé à élargir dans le monde entier l'enquête sur l'état des lieux de ces familles, dont la première édition a été réalisée l'an dernier aux Etats-Unis. Avant d'ajouter qu'il appellera les organisations internationales, dont l'Onu, à se pencher sur cette question.