Le gouvernement a déclaré qu'aucun incident majeur ou désordre n'est survenu dans les soins d'urgence pendant les vacances de Chuseok, la fête de la pleine lune et des moissons qui a duré cinq jours. Le vice-ministre de la Santé et du Bien-être a affirmé ce matin que les cas médiatisés des malades refusés par plusieurs centres d'urgence avant de recevoir un traitement, résultent d'un manque des services médicaux essentiels et régionaux. Selon Park Min-soo, c’est un problème qui existe déjà dans le système de santé actuel, et que pour régler cette situation, il est temps d’accélérer la réforme médicale.
Pour le vice-ministre, cela fait désormais sept mois que les internes ont lancé la grève, et que les médecins toujours en poste souffrent de la fatigue accumulée. Il s’est engagé à résoudre rapidement les difficultés sur le terrain en dialoguant avec les professionnels de santé.
Le haut fonctionnaire a également indiqué avoir reçu des suggestions de la part des centres d'urgence locaux, comme l'hôpital St. Mary d'Eunpyeong et l'hôpital Severance de Yongin, qu'il avait visités pendant la fête traditionnelle.
Leurs demandes principales incluent : le renforcement d’un organe de coordination pour le transfert des patients en urgence, l'exemption de sanctions pénales pour les services médicaux d’urgence, et l’institutionnalisation de l'augmentation des frais médicaux, appliquée temporairement pendant les vacances. Park a souligné que l'exécutif examinera minutieusement ces réclamations, notamment lors de la discussion du comité spécial de la réforme médicale.