A New York, où se tient la 79e session de l’Assemblée générale de l’Onu, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères a participé hier au débat public sur le « leadership pour la paix ».
Dans sa prise de parole, Cho Tae-yul a affirmé que le Conseil de sécurité montrait ses limites sur la capacité à régler des différends internationaux. Avant d’ajouter qu’afin de les prévenir, l’organe devra adopter une approche globale et cohérente, en associant par exemple les questions des aides humanitaires et de développement à celles de la paix et de la sécurité.
Le chef de la diplomatie sud-coréenne a alors cité un exemple illustrant le fait que le Conseil a échoué à jouer son rôle. Il s’agit du commerce d’armes entre la Corée du Nord et la Russie, qui constitue une violation des résolutions concernées, pourtant adoptées à l’unanimité de tous ses membres. Cho en a profité pour exhorter les deux alliés à les respecter.
Pour le haut diplomate, le rôle des Etats membres non permanents du Conseil, dont la Corée du Sud, devient de plus en plus important. Ils pourront relancer le dialogue et servir de pont entre les cinq membres permanents.