La Corée du Sud s'est classée au 21e rang en termes de liberté sur Internet, perdant deux places par rapport à l'année dernière. Ce classement, portant sur 72 pays, a été publié le 16 octobre par l'ONG américaine Freedom House. Le pays du Matin clair a obtenu 66 points sur 100, le plaçant parmi les nations « partiellement libres ».
Dans son rapport, l'organisation de promotion des droits de l'Homme a noté que, lors des élections législatives de 2024, le gouvernement sud-coréen et le Parti du pouvoir du peuple (PPP), le parti au pouvoir, avait dénoncé des médias indépendants critiques à l'égard de l'administration et les avaient placés sur liste noire. Freedom House a également signalé que le président Yoon Suk Yeol et le PPP ont invoqué l'argument des fake news pour justifier leur campagne contre ces médias.
L'organisation a également pris pour exemple SNUFactCheck, une plateforme à but non lucratif dédiée à la vérification des faits. Après que le parti au pouvoir l'a accusée de partialité, ses principaux sponsors ont retiré leur soutien, entraînant la suspension récente de ses activités.
Au niveau mondial, l'Islande a pris la première place du classement, tandis que la Chine est restée à la dernière place pour la neuvième année consécutive. La Birmanie, où la junte militaire a renforcé la censure en ligne, partage également cette dernière position avec la Chine.