Treize pays membres des Nations unies ont publié mardi une déclaration commune, condamnant « dans les termes les plus fermes » le lancement le 31 octobre par la Corée du Nord d’un missile balistique intercontinental (ICBM). La Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon en faisaient partie. C'est ce qu'a fait savoir l'ambassadeur américain adjoint auprès de l'Onu, Robert Wood, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité à New York.
Dans cette déclaration, les pays signataires affirment que « ce tir, qui s’ajoute au lancement de plus de 100 missiles balistiques depuis 2022, est une violation flagrante des multiples résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu ».
Le texte précise que « les Etats-Unis ont soumis au Conseil de sécurité une déclaration résumant les détails du tir effectué par le régime nord-coréen et constatant sa violation des résolutions onusiennes ». Avant d’ajouter que « deux membres du Conseil ont refusé de se joindre à une condamnation unanime et à un appel au respect des mesures contraignantes du Conseil », rendant impossible l’adoption de la déclaration au nom du Conseil de sécurité.
La veille, Wood avait critiqué la Russie et la Chine qui, bien que membres permanents, protégeaient la Corée du Nord sans vergogne pour que celle-ci ne fasse l'objet d'aucune sanction ou critique pour sa violation des résolutions onusiennes.
Parmi les nations signataires de la déclaration figurent, outre les trois pays déjà mentionnés, le Danemark, l’Equateur, la France, la Grèce, Malte, le Panama, la Sierra Leone, la Slovénie, la Suisse et le Royaume-Uni.