Les enquêteurs sud-coréens et américains travaillent d’arrache-pied pour établir les causes du crash de Jeju Air. Ils ont réussi à récupérer les deux boites noires : l’enregistreur vocal du cockpit et celui des données de vol.
Néanmoins, l’analyse du second est jugée impossible en Corée du Sud, un connecteur ayant disparu. Il a été décidé de l’envoyer aux Etats-Unis. Son analyse sera menée avec le concours de l’Agence américaine de sécurité des transports (NTSB). Cela peut prendre environ six mois. La commission d’enquête sur le drame est en consultations avec la NTSB pour terminer l’opération en un ou deux mois seulement, vu la gravité de la tragédie.
En ce qui concerne l’enregistreur des conversations dans le cockpit, il a été retrouvé relativement en bon état. L’extraction de ses données est déjà achevée. Les enquêteurs s’apprêtent maintenant à les convertir en fichiers vocaux et pourront terminer l’opération demain.
S’agissant du mur de béton de l’aéroport de Muan, sur lequel a été installé le localisateur, un système d’aide à l’atterrissage, le ministère sud-coréen des Transports a annoncé continuer à examiner les réglementations le concernant appliquées dans les pays étrangers. Objectif : mieux connaître la légalité d’un tel mur. Pour rappel, l’appareil de la compagnie sud-coréenne s’est écrasé dimanche dernier contre cette construction avant de se plier en deux et de prendre feu.