Le procès visant Lee Jae Myung, dans le cadre d’une affaire de transfert illégal de fonds vers la Corée du Nord durant son mandat de gouverneur de Gyeonggi, a été reporté par la justice. Lors de la septième audience préparatoire, tenue ce matin, le Tribunal du district de Suwon a annoncé que la suite de la procédure serait fixée ultérieurement, ce qui signifie, dans les faits, un ajournement sine die.
Pour rappel, le président de la République est accusé de versement de pots-de-vin à un tiers, de violation de la loi sur les transactions en devises, ainsi que de celle sur les échanges et la coopération intercoréens. Le procès de ses co-accusés, l'ancien vice-gouverneur de Gyeonggi, Lee Hwa-young, et l'ex-président du fabricant de lingerie Ssangbangwool, Kim Seong-tae, se poursuit.
Le tribunal a expliqué sa décision en affirmant vouloir laisser l'accusé se consacrer pleinement à l'exercice de ses fonctions en tant que chef de l’Etat. Désormais, les cinq procédures pénales intentées contre lui sont suspendues, le débarrassant ainsi de tous les risques judiciaires auxquels il était confronté.
Par ailleurs, la passe d’armes autour de la nomination de Kang Sun-woo se poursuit entre le Minjoo, le parti au pouvoir, et le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la principale formation de l’opposition. Auditionnée par les députés le 14 juillet, la candidate au poste de ministre de l’Egalité des genres et de la Famille reste sous le feu des critiques pour des soupçons d’abus de pouvoir à l’égard de ses collaborateurs.
Le rapport d’audition n’a toujours pas été adopté par le Parlement. Néanmoins, le Bureau présidentiel a annoncé ce mardi que Lee demanderait une nouvelle fois la soumission du texte en vue de valider la nomination de Kang.