Le président des Etats-Unis a fait preuve d'ouverture à l’égard du mécanisme dit de « snapback », ou rétablissement automatique en français, pour une levée partielle des sanctions contre la Corée du Nord, et ce au cours de sa rencontre à Hanoï avec Kim Jong-un. Avec ce dispositif, lorsqu'une infraction est constatée après le retrait partiel des mesures coercitives, celles-ci sont aussitôt rétablies.
Cette annonce a été faite par la vice-ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, Choe Son-hui, lors d’un briefing le 15 mars aux diplomates étrangers en poste à Pyongyang.
Selon elle, c’est le régime communiste qui a fait une telle proposition qu’elle a qualifiée de « réaliste ». Mais le secrétaire d’Etat Mike Pompeo et le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche John Bolton ont empêché leur président de l’accepter, et le sommet n’a pu produire de résultats.
La haute diplomate nord-coréenne a également affirmé que pour mener les négociations nucléaires avec les USA, Kim Jong-un était confronté à de nombreuses oppositions, plus particulièrement de l’armée et de l’industrie de l’armement. Celles-ci adressent des milliers de lettres au dirigeant pour lui demander de ne pas abandonner les armes nucléaires, selon elle.