Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré que le changement de la politique du Japon sur la défense militaire doit respecter l’article 9 de sa Constitution, tout en contribuant à la paix et à la stabilité de la région. Ce texte appelé « Constitution de la paix » stipule que le peuple nippon renonce à jamais à la guerre en tant que droit souverain de la nation.
Selon un responsable du ministère, les Forces japonaises d'autodéfense n’ont toujours pas le droit d’entrer sur le territoire sud-coréen sans l’autorisation de Séoul dans le cas où une urgence se produit dans la péninsule coréenne.
Le Parti libéral-démocrate, la formation au pouvoir au Japon, et son allié le Komeito, accélèrent le pas pour réviser les trois dossiers sur la défense d’ici la fin de l’année, dont la stratégie de sécurité nationale. Ils comptent ainsi acquérir le droit de contre-attaquer la base militaire d’un ennemi.
Or, cette modification risque d’aller à l’encontre de sa Constitution consistant à déployer sa force défensive seulement lors d’une attaque subie.
Masakazu Hamachi, député du Komeito, a déclaré récemment que l’archipel pouvait intervenir dans la péninsule coréenne pour riposter à une offensive si les Etats-Unis le demandent.
Le vice-chef de la diplomatie sud-coréenne, Cho Hyun-dong, a indiqué lundi dernier, que si Tokyo entendait modifier le principe de l’article 9 de sa Constitution, il devait le négocier avec Séoul et obtenir son consentement.