Aujourd’hui, cela fait un an jour pour jour que le premier cas de COVID-19 est apparu en Corée du Sud. La première vague a été déclenchée par la propagation massive d’un cluster au sein de l’église Shincheonji, à Daegu. Le nombre de cas positifs quotidiens, qui frôlait jusqu'alors les 100, a explosé à plus de 900 en seulement une semaine.

L’identification des personnes infectées par le coronavirus et la conduite des enquêtes épidémiologiques n’ont pas été une mince affaire, d’autant que la secte a tardé à partager la liste de ses fidèles et que de nombreux croyants ont refusé de se faire dépister.

Dans ce contexte, le gouvernement a désigné des hôpitaux spéciaux pour soigner cette maladie virale, et les personnels médicaux ont convergé dans cette ville et dans la province de Gyeongsang du Nord où étaient concentrés les patients.

Avec l’augmentation du nombre d’infections, les lits d’hôpitaux ont commencé à manquer, mais grâce aux réquisitions par ordre administratif et à la coopération des établissements médicaux privés, le pays du Matin clair est parvenu à surmonter la crise.

En plein cœur de la troisième vague, les centres de dépistage provisoires, qui ont permis de détecter les personnes asymptomatiques, et l’interdiction des rassemblements de plus de quatre personnes ont joué un rôle décisif pour entraver la propagation.

Avant tout, le sacrifice des petits commerçants et les efforts des citoyens ont été le moteur principal pour lutter contre la pandémie.