La Corée du Sud a dévoilé aujourd’hui l’édition 2020 de son livre blanc sur la défense. Un document qui porte sur la politique de défense et la situation sécuritaire dans le pays. Il est publié tous les deux ans.
Cette fois non plus, l'expression « ennemi principal » n'y a pas été utilisée pour décrire la Corée du Nord. Séoul s’est contenté d’affirmer considérer comme ennemi toutes forces qui menacent et usurpent sa souveraineté, son territoire, son peuple et son patrimoine économique.
A propos de la situation sécuritaire liée au pays communiste, la publication fait état de ses actes hostiles envers le Sud et à la fois de sa volonté d’améliorer ses relations avec Séoul.
Concrètement, il s’agit d’estimer, d’une part, qu’un nouvel environnement sécuritaire pour la dénucléarisation de la péninsule et pour l’instauration de la paix a été créé après une série de sommets intercoréens et celui entre Kim Jong-un et Donald Trump, en 2018, et d’autre part, que les armes de destruction massive du Nord constituent toujours une menace pour la paix et la stabilité dans la péninsule.
En ce qui concerne le Japon, le livre l’a défini comme un voisin avec lequel Séoul doit continuer de coopérer non seulement pour les relations bilatérales, mais aussi pour la paix et la prospérité en Asie du Nord-est et dans le monde entier. Dans son édition précédente, l’Archipel avait été qualifié de pays partenaire. Une expression considérée comme étant d’un niveau plus élevé. Ce changement illustrerait la dégradation des rapports Séoul-Tokyo.