L’Iran a finalement accepté de libérer l’équipage du « MT Hankuk-Chemi », le pétrolier sud-coréen que ses gardiens de la révolution avaient saisi le 4 janvier dans le détroit d’Ormuz. C’est ce qu’a annoncé hier soir le ministère sud-coréen des Affaires étrangères.
Selon le ministère, Téhéran en a fait part lors d’un entretien téléphonique, hier après-midi, entre les adjoints des chefs de la diplomatie des deux nations. Le pays du Moyen-Orient a alors précisé que seuls 19 de ses 20 membres retenus seraient relâchés, et que le capitaine sud-coréen et le navire resteraient sur place jusqu’à la fin des procédures judiciaires nécessaires.
Le vice-ministre sud-coréen Choi Jong-kun a salué la décision et a appelé la République islamique à faire de son mieux pour libérer aussi le capitaine. Son homologue iranien Abbas Araghchi a alors assuré que celui-ci pourrait bénéficier de l’assistance consulaire suffisante de son pays pendant les procédures.
Les deux hommes se sont aussi accordés à dire que leur échange téléphonique permettait aux deux pays de faire un premier pas important vers le rétablissement de leur confiance mutuelle. Et de s’engager aussi à renouer leurs relations d’amitié en trouvant une solution à la question des fonds iraniens bloqués dans des banques sud-coréennes.
Séoul envisage de se concerter avec le propriétaire du « MT Hankuk-Chemi » pour le retour des membres d’équipage libérés, dont quatre sud-Coréens, et à la fois avec Téhéran pour celui du capitaine et du bateau.