Le gouvernement a finalement tranché le débat sur la prolongation ou non de l’interdiction de la vente à découvert (VAD) en Bourse, dont l’échéance arrive à son terme le 15 mars.
La FSC, l’autorité de régulation financière, a décidé hier de prolonger une fois de plus cette interdiction, imposée pour la première fois en mars 2020 pour pallier une dégringolade boursière amplifiée en raison de la crise sanitaire. La décision sera en vigueur cette fois jusqu’au 2 mai.
Ce mécanisme, qui consiste à parier sur la baisse future d'un titre boursier, sera de nouveau autorisé dès le lendemain, le 3 mai, d’abord sur les titres des entreprises à grande capitalisation, plus précisément des firmes cotées sur l’indice Kospi 200 et sur le Kosdaq 150. Les autres actions ne seront pas concernées pour le moment, pour un atterrissage en douceur.
Hier, le régulateur financier a également dévoilé une série de mesures en faveur des investisseurs particuliers qui, selon ces derniers, sont moins bien placés pour cette pratique, légale mais risquée. Il s’agit de surveiller de près les ventes à découvert effectuées par les étrangers et les investisseurs institutionnels afin d’empêcher leurs transactions illicites, entre autres. Pourtant, les particuliers s’opposent toujours à la fin de l’interdiction des VAD.