Depuis que le gouvernement a imposé, le 23 décembre, l’interdiction des rassemblements privés de cinq personnes ou plus, la circulation des Séouliens a diminué de façon considérable. C’est le résultat de l’analyse du big data publié hier par KT, l’un des principaux opérateurs de télécommunications en Corée du Sud.
Selon cette étude, le nombre des citoyens en déplacement, qui s’est élevé au maximum à près de 130 000 entre 18h et 21h la dernière semaine de décembre dans certains quartiers de Séoul, a diminué de moitié à 21h, l’heure de fermeture des restaurants et des bars.
Ainsi, le nombre de nouvelles infections quotidiennes, qui était de 320 en moyenne en décembre, a été divisé par deux en un mois. Cela prouve que les habitants de la capitale ont activement participé aux efforts déployés par les autorités dans la lutte contre le coronavirus.
La corrélation entre circulation de la population et propagation du COVID-19 est également prouvée. Par exemple, l’arrondissement de Jongno, qui abrite de nombreux bureaux, affiche le nombre d’infections le plus élevé à Séoul alors que ceux de Gangdong ou de Gangbuk, considérés comme des quartiers résidentiels, sont relativement épargnés.