Le ministère de la Justice a récemment informé Lee Jae-yong que celui-ci était bien concerné par les restrictions liées au retour à l’emploi pendant les cinq ans suivant sa sortie de prison, prévue en juillet 2022.
Lee, qui est l’héritier de Samsung, le premier conglomérat sud-coréen, a été placé en détention après avoir écopé, le mois dernier, de deux ans et demi de prison dans un retentissant scandale de corruption qui a entraîné la destitution, en 2017, de la présidente de la République d'alors Park Geun-hye. Le dirigeant de 52 ans a été reconnu coupable d’avoir détourné des fonds et versé 8,6 milliards de wons, l’équivalent de 6,4 millions d’euros, à cette prédécesseure de Moon Jae-in.
Or, la loi concernée interdit à tout individu condamné pour abus de confiance et détournement de fonds supérieur à 500 millions de wons de reprendre son travail dans une entreprise ayant rapport avec ces actes.
Pourtant, Lee pourra déposer au ministère une demande d’aval à son retour dans le groupe. Dans ce cas-là, ce sera au garde des sceaux de décider de l’accepter ou non, après examen du dossier par un comité du ministère composé d’experts indépendants.