Washington se garde de commenter l’avertissement lancé par la Corée du Nord contre l’administration Biden. Hier, Kim Yo-jong, la sœur de Kim Jong-un, a mis en garde celle-ci en dénonçant les exercices militaires que Séoul et Washington ont repris le 8 mars.

Lors d’un point de presse hier, la porte-parole de la Maison blanche, au lieu d’y réagir directement, s’est contentée de répéter que concernant la question nord-coréenne, la diplomatie et la dénucléarisation étaient l’objectif des Etats-Unis. Jen Psaki a ajouté que son pays cherchait, pour le moment, à se concerter avec ses alliés sur différents dossiers et à agir ensemble.

Dans ce contexte, les capacités nucléaires et balistiques de Pyongyang ont été au centre d’un débat au sein de la commission des forces armées du Sénat américain.

Le général Glen VanHerck, qui dirige l’USNORTHCOM, le commandement de l’Amérique du Nord, a alors exprimé son inquiétude à leur égard. Selon lui, le pays communiste est doté de missiles balistiques intercontinentaux pouvant menacer le territoire américain.

Interrogé par un sénateur sur la question de savoir si le royaume ermite pourra dépasser les capacités de défense des USA en 2025, le commandant a évité d’y répondre.