Pékin dévoile d’anciens dossiers de l’armée japonaise sur les femmes de réconfort
Pékin a rendu public des anciens dossiers de l’armée japonaise sur les femmes de réconfort. Contrairement à l’argument de Tokyo qui refuse de reconnaître que son armée impériale était impliquée dans le recrutement de ses esclaves sexuelles, ces archives montrent bien qu’elle a par exemple géré elle-même sept maisons closes à Nankin en 1938, où se trouvaient 36 femmes coréennes.
Le terme « femme de réconfort » désigne les quelque 200 000 jeunes femmes qui ont été forcées de travailler comme prostituées pour les soldats de l’armée impériale japonaise durant la première moitié du 20e siècle. Parmi elles, il y avait des Chinoises, des Philippines, des Indonésiennes ou encore des Hollandaises, mais la plupart étaient des Coréennes.
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