En Corée du Sud, des voix s’élèvent en faveur de l’acquisition de la bombe atomique. Mais cela ne constitue pas un débat récurrent.
 
Pour l’heure, le Sud s’affaire seulement à se prémunir contre l’éventuelle attaque nord-coréenne. Justement, son armée de terre a effectué, de lundi à mercredi, un exercice de simulation d’infiltration ennemie par la mer Jaune. Cette manœuvre a été dirigée par son deuxième commandement des opérations. Il s’agissait de déployer rapidement le renfort d’effectifs de toutes les armées sur les lieux d’infiltration, en cas de provocation localisée.
 
Un total de 27 unités de troupes, 3 300 soldats, 19 hélicoptères, environ 350 véhicules, un CN-235, l’aéronef de combat de l’armée de l’air, les patrouilleurs de la Marine, entre autres, y ont été mobilisés. Et une opération dite de « RSOI » y a été appliquée pour la première fois dans un tel exercice. Il s’agit de déployer le renfort d’effectifs américains en cas d’urgence dans la péninsule.

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