Le Saenuri, le parti au pouvoir, et l’opposition poursuivent leur rapport de force concernant la loi révisée sur l’Assemblée nationale, qui doit permettre aux commissions parlementaires d’ouvrir en permanence les auditions sur les dossiers qui fâchent, si cela est jugé nécessaire, comme aux Etats-Unis par exemple. Ce texte déposé par le président sortant du Parlement Chung Ui-hwa a été adopté vendredi dernier.
 
La majorité des députés du parti présidentiel a évidemment voté contre. Selon ces élus opposant à la nouvelle législation, si les auditions se tiennent trop souvent, les fonctionnaires de l’administration devront passer plus de temps pour s’y préparer que pour leur propre travail. Ils sont allés plus loin en insistant sur la nécessité pour la présidente de la République d’exercer son droit de veto.
 
Face à cela, le Minjoo, la première force de l’opposition, a affirmé que leur argument est contraire à la démocratie parlementaire et que Park Geun-hye ne devrait pas opposer son veto. Le Parti du peuple, la deuxième formation de l’opposition, s’est allié au Minjoo.
 
Dans ce contexte, la procédure de vote de la loi fait débat elle aussi. Le Saenuri parle d’un vote expéditif. Cela ne pose aucun problème pour l’opposition.

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