L’Assemblée générale des Nations unies a approuvé hier à l’unanimité le projet de résolution appelant la Corée du Nord à améliorer la situation humanitaire dans le pays. Un texte qui avait été soumis le mois dernier par sa « Troisième commission », chargée des droits humains. C’est la 16e année consécutive que l’organe de l’Onu l’a adopté.

Cette année encore, la résolution évoque une sérieuse inquiétude face au recours par le régime de Kim Jong-un à la torture, aux violences sexuelles, aux camps de prisonniers politiques, ou encore aux restrictions à la liberté de rassemblement et de religion. Elle demande aussi au Conseil de sécurité de traduire le pays communiste devant la Cour pénale internationale (CPI) et d’imposer des sanctions supplémentaires contre ceux qui en sont les plus responsables, sous-entendu le dirigeant suprême. Le texte en fait état depuis 2014.

Nouveauté : cette année, il met en garde contre l’impact de l'épidémie de COVID-19 sur la situation humanitaire. L’Onu a dans la foulée exhorté le royaume ermite à autoriser les activités des organisations humanitaires internationales.

L’adoption de la résolution a suscité la colère de l'ambassadeur nord-coréen aux Nations unies. Kim Song a dénoncé des informations fabriquées de toutes pièces par les transfuges nord-coréens installés au Sud et une grave provocation.

[Photo : YONHAP News]