Nouvelles

Le pari de la vedette sud-coréenne du patinage de vitesse sera-t-il réussi ?
Hier, le 14 février, s’est tenue également l’épreuve de patinage de vitesse du 1 000 m féminin. Normalement, on aurait dû y retrouver Yi Sang-wha, la grande vedette sud-coréenne de cette discipline, mais elle a décidé de faire l’impasse, comme elle l’avait annoncé la veille. Ayant le droit de participer à ces deux épreuves, le 500 m et le 1000 m, elle a abandonné celle du 1 000 m la veille de la compétition afin de mieux se concentrer sur l’autre, celle de 500 m, sa catégorie principale. C’est en effet dans cette catégorie qu’elle a décroché ses deux médailles d’or, à Vancouver et à Sochi, et elle vise cette année une troisième. Si son pari est réussi, elle sera la toute première asiatique à se retrouver au sommet du podium olympique trois fois de suite, et la deuxième sportive après l’Américaine, Bonnie Blair, médaillée d’or de cette discipline en 1988, 1992 et 1994. Afin de relever ce défi historique, Yi a tout misé sur l’épreuve 500 m. Le calendrier des compétitions de ces JO a certainement joué sur sa décision. Dans les compétitions passées, l’épreuve de 500 m précédait celle de 1 000 m et donc Yi pouvait consacrer toute ses forces dans sa discipline principale, et ensuite participer en toute sérénité à l’autre, ce qui n’est plus le cas cette fois-ci. Pourra-t-elle atteindre son ambitieux but d’obtenir une 3e médaille d’or dans le 500 m ? Le résultat dans trois jours, le 18 février.
2018-02-15

Ici, PyeongChang

Rencontre avec une athlète sud-coréenne aux cheveux blonds...
Parmi la délégation sud-coréenne à Pyeongchang, on peut trouver quelques sportifs d’origine étrangère. Ces derniers naturalisés sud-Coréens font de leur mieux. Parmi eux, il y a Aileen Frisch. Elle a participé à l’épreuve de luge féminine qui s’est tenue le 13 février au Centre Sliding à Pyeongchang. Elle a terminé 8e sur 30 sportives engagées. Ce qui est le meilleur résultat de l’histoire de la Corée du Sud dans cette discipline. Aileen Frisch a fait des débuts remarquables avec de beaux records dans son pays natal, l’Allemagne, un pays fort dans ce sport. Mais elle est partie à la retraite en 2015 sans jamais avoir eu l’occasion de participer aux Jeux olympiques. Mais aussitôt après, elle a reçu une proposition de la Fédération sud-coréenne de luge de faire partie de la délégation sud-coréenne pour Pyeongchang, et elle l’a acceptée. Le jour de l’épreuve, étaient dans les gradins ses parents qui avaient effectué un long voyage pour venir d’Allemagne à Pyeongchang pour assister à ce moment historique de leur fille de participer à cette compétition. Au cours d’une interview, ils ont confié être très fiers de voir leur fille participer aux JO et ils pensaient qu’ils avaient bien fait de l’encourager au moment où elle avait réfléchi en 2016 pour partir en Corée du Sud et changer de nationalité. (Photo : Yonhap)
2018-02-15

Ici, PyeongChang

Une enveloppe de 2,8 milliards de wons approuvée pour le séjour des nord-Coréens au Sud
Le gouvernement sud-coréen a entériné aujourd’hui une enveloppe de 2,86 milliards de wons pour prendre en charge les frais de séjour des artistes, supportrices et taekwondoïstes nord-coréens venus dans le cadre des JO de PyeongChang, et pour financer des projets de coopération culturelle intercoréenne. L’argent proviendra du Fonds de coopération intercoréenne, créé afin de relancer les échanges de marchandises, la coopération économique et les visites de part et d’autre du 38e parallèle. Selon les explications de l’exécutif, cette facture était prévue par des accords intervenus lors des pourparlers Séoul-Pyongyang qui ont eu lieu le mois dernier à Panmunjom. Et l’argent sera distribué aux organisations concernées, comme le comité organisateur des Jeux et le comité olympique national. Les frais de séjour de la délégation nord-coréenne de haut niveau menée par le chef de l’Etat honoraire Kim Yong-nam proviennent d’un budget séparé, tout comme les frais d’inspection des sites de représentation de l’orchestre Samjiyon.
2018-02-14

Journal

L’espoir du patinage de vitesse Kim Min-seok récolte le bronze
L’espoir du patinage de vitesse sud-coréen Kim Min-seok a décroché la médaille de bronze en patinage de vitesse sur 1 500 m. Il a franchi la ligne d’arrivée avec un record de 1 min 44,93 sec, derrière les Néerlandais Kjeld Nuis et Patrick Roest. Il est ainsi devenu le premier patineur asiatique à monter sur le podium pour cette distance. Kim a commencé le patinage à l’âge de 7 ans comme hobby. Son entraîneur, qui a remarqué son talent, lui a recommandé de devenir patineur professionnel. Au début, il a pratiqué le patinage de vitesse sur courte piste, mais c’est sur piste longue qu’il a démontré tout son talent. Ses performances ont continué de s’améliorer et en 2014, il est devenu le membre le plus jeune de l’équipe nationale sud-coréenne à l’âge de 16 ans. Cependant, au cours des saisons 2015 et 2016, il n’a pas obtenu de bons résultats. Il a donc passé une période difficile, mais il s’est entraîné davantage pour la surmonter. Ses efforts ont fini par porter leurs fruits. En 2017, lors des Jeux asiatiques d’hiver de Sapporo, il a récolté deux médailles d’or en 1 500 m et en poursuite par équipes pour s’imposer comme le meilleur patineur de moyenne et longue distance en Asie. Il a également établi un nouveau record asiatique sur le 1 500 mètres, de 1 min 46,26 sec. Avec ces progrès, le jeune sportif donne l’espoir de devenir le premier athlète de patinage de vitesse sur moyenne distance de son pays. (Photo : Yonhap)
2018-02-14

Ici, PyeongChang

La patineuse de vitesse sur courte piste Choi Min-jeong disqualifiée en finale du 500 m
La patineuse de vitesse sur courte piste Choi Min-jeong a été disqualifiée en finale du 500 m. Elle a franchi la ligne d’arrivée en deuxième position, derrière l'Italienne Arianna Fontana. Cependant, après avoir vérifié la vidéo de l’épreuve, les arbitres ont jugé qu’elle avait commis un « impeding », c’est-à-dire qu’elle a touché ou poussé volontairement un adversaire. Elle a ainsi été privée de sa médaille d’argent. Choi a pleuré à chaudes larmes, mais elle n’a pas manifesté de mécontentement à l’égard de sa pénalité. « C’est le jugement des arbitres, que voulez-vous… Je suis satisfaite de ma course et je n’ai aucun regret. Je m’y étais préparée avec ardeur et j’étais décidée à ne pas regretter le résultat. Je dois l’accepter et me concentrer sur les autres matchs. […] Je suis désolée de ne pas avoir répondu aux attentes de ceux qui m’ont soutenue. C’est grâce à leur soutien et à leur intérêt que j’ai pu me qualifier pour la finale et mener une bonne épreuve. […] Il reste l’épreuve du 1 500 m. C’est ma spécialité, donc je devrais avoir plus confiance en moi. Et je vais également concentrer tout mon attention sur les prochains matchs qui sont le 1 000 m et le relais pour obtenir de bons résultats. Alors, je vous prie de continuer à me soutenir ». (Photo : Yonhap)
2018-02-14

Ici, PyeongChang

Les JO, le rendez-vous des collectionneurs de badges olympiques
Dans les parcs et les villages olympiques de Pyeongchang et de Gangneung, on croise souvent des gens qui portent un grand nombre de badges sur eux. Quand ils trouvent d’autres personnes qui portent des badges qui les intéressent, ils leur proposent un échange. Il y en a même qui se sont rendus à PyeongChang uniquement pour échanger ces insignes olympiques. Beaucoup d’athlètes qui participent aux Olympiades sont également amateurs de ce type de badges. Il est de coutume qu’après les matchs, ils en échangent avec des joueurs étrangers. Les badges olympiques ont vu le jour lors des 1er Jeux olympiques d’Athènes. A l’époque, ils servaient à distinguer les arbitres, les athlètes et les autres participants à l’événement. Comme ils n’apparaissaient qu’au moment des Olympiades, les collectionneurs et les amateurs les convoitaient. Puis la demande pour ces insignes a progressé, et la pratique de leur échange s’est généralisée. Sur le site de ventes aux enchères eBay le prix d’un badge du Comité international olympique lors des Jeux olympiques d’Athènes de 1906 est fixé à 5 000 dollars et celui d’un assortiment d’insignes des Jeux de Moscou en 1980 à 3 500 dollars. La mascotte des Olympiades de Séoul, « Hodori », figure aussi sur la liste des ventes. (Photo : Yonhap)
2018-02-14

Ici, PyeongChang

Quels sont les souvenirs les plus prisés dans les boutiques olympiques ?
Avec l’ouverture des Jeux olympiques, la popularité de leurs souvenirs monte en flèche. Dans le parc olympique de Gangneung, il y a une grande boutique où se vendent environ 1 100 produits de ce type tels que la mascotte de l’événement « Soohorang » et celle des Paralympiques « Bandabi », des gants et des badges. Ce magasin est toujours rempli de touristes, d’athlètes et d’intéressés de la manifestation sportive. Alors, parmi ces articles, lesquels sont les plus appréciés ? Ce sont les poupées de « Soohorang et de « Bandabi ». La plus grande partie des clients choisissent ces mascottes. Les étrangers préfèrent notamment celles en hanbok, le costume traditionnel coréen. D’autres marchandises populaires sont des badges, des gants, des chapeaux et des foulards. Les produits contre le froid sont notamment plébiscités par ceux qui ne s’attendaient pas à un tel temps glacial à PyeongChang. Des souvenirs classiques comme du chocolat, des mugs, des gobelets sont également populaires. Si on ne veut pas se déplacer dans ce magasin ou faire la queue devant la caisse, on peut faire des achats via l’application mobile baptisée « PyeongChang 2018 Smart Pick ». Ce logiciel permet de commander des produits avant d’aller les chercher au guichet de récupération dans la boutique. On peut également utiliser les distributeurs automatiques de souvenirs installés dans le parc olympique de Gangneung et l’Olympic Plaza de PyeongChang. (Photo : Yonhap)
2018-02-14

Ici, PyeongChang

JO : Kim Min-seok rajoute une médaille de bronze à la Corée du Sud
Aux JO de PyeongChang 2018, Kim Min-seok a décroché ce soir la médaille de bronze dans la finale du patinage de vitesse 1 500 m messieurs, qui se déroulait à l’Ovale de Gangneung. C’est la première fois qu’un patineur asiatique remporte une récompense sur cette distance. Le patineur sud-coréen de 18 ans a mis 1'44''93 pour parcourir les 1 500 m. C'est le Néerlandais Kjeld Nuis qui est monté sur la plus haute marche du podium et la médaille d’argent, quant à elle, est revenue à Patrick Roest qui représente lui aussi les Pays-Bas. Un peu plus tôt, dans la finale de l'épreuve 500 m dames de patinage de vitesse sur piste courte, ou short-track, qui se déroulait au Palais des glaces de Gangneung, la sud-Coréenne Choi Min-jeong a mis 42''586 pour parcourir cette distance. Tout juste derrière l’Italienne Arianna Fontana qui a décroché le Graal avec 42''569. Mais la sud-Coréenne a été privée de sa médaille d’argent en raison d'une pénalité. C’est donc la Néerlandaise Yara Van Kerkhof qui rentre avec cette récompense. Et la Canadienne Kim Boutin complète le podium. La Corée du Sud compte ainsi deux médailles : une en or obtenue samedi dernier par Lim Hyo-jun en finale du short-track 1 500 m messieurs, et une de bronze obtenue donc ce soir par Kim Min-seok. Elle ambitionne de remporter huit médailles d’or, quatre d’argent et huit de bronze pour terminer au quatrième rang.
2018-02-13

Journal

Ski de bosses : les espoirs de médaille des sud-Coréens douchés
Le lundi 12 février a eu lieu le 2e tour de la finale du ski de bosses masculin. Choi Jae-woo, très attendu pour apporter une toute première médaille olympique à son pays, a été malheureusement disqualifié dans la dernière minute de sa course. Il a manqué un saut. Son erreur a déçu tous les amateurs de ski sud-coréens qui avaient tant espéré une première médaille dans cette discipline car la Corée du Sud, qui est par ailleurs très forte en patinage de vitesse, n’a jusqu’ici décroché aucune médaille en ski. Choi, qui a débuté ce sport à l’âge de 4 ans, a enregistré des records remarquables dans les dernières compétitions internationales, ce qui a suscité l’espoir de ses compatriotes. Abattu, le skieur n’a pas eu la force de sortir de la piste pendant un moment, avant de se relever grâce aux cris d’encouragement de ses supporters. Lors d’une interview accordée à la presse après sa course, il a déclaré qu’il allait à nouveau relever le défi dans quatre ans, à Pékin. Ce qui est tout à fait envisageable car, né en 1994, il est encore bien trop jeune pour abandonner son rêve. (Photo:Yonhap)
2018-02-13

Ici, PyeongChang

La course émouvante d’une patineuse sud-coréenne
Le 12 février s’est tenue la course de patinage de vitesse sur piste courte féminin sur 1 500 m. Parmi les patineuses sud-coréennes, il y avait Noh Seon-yeoung. Elle a terminé 14e avec 1 min 58,75 s. Ce n’est pas un score remarquable pour la Corée du Sud mais c’est son histoire personnelle qui a donné un coup d’émotion. En effet, elle avait rencontré des obstacles pour participer à cet événement. Le 22 janvier, à moins d’un mois de l’ouverture des JO de PyeongChang, une nouvelle consternante lui est tombée dessus : elle ne pourrait pas participer à l’événement à cause d’une erreur administrative de la Korea Skating Union, l’organisation sud-coréenne chargée des compétitions de patinage. Totalement désespérée, elle était d’autant plus triste en pensant à son petit frère Noh Jin-gyu qui a perdu la vie sans pouvoir réaliser son rêve : lui-même était patineur avant sa mort d’une tumeur osseuse à l’épaule. Et puis ce fût le renversement de situation : elle a décroché à nouveau le droit de participer aux JO tenus dans son propre pays suite à la disqualification de deux sportifs russes. Après la course, elle a remercié tous ceux qui l’avaient encouragée et elle a dit que son petit frère serait sans doute content de sa performance. (Photo:Yonhap)
2018-02-13

Ici, PyeongChang

Go Top