Nouvelles

Démonstration de taekwondo conjointe des deux Corées à Séoul
28 taekwondoïstes nord-coréens rattachés à la Fédération internationale de Taekwondo (ITF) et quatre délégués se sont rendus ce matin à l'Hôtel de ville de Séoul pour une démonstration intercoréenne de cet art martial traditionnel de Corée. La démonstration a été réalisée par ces membres de l'ITF et des sportifs sud-coréens de la Fédération mondiale de Taekwondo (WT), la première étant rattachée à la Corée du Nord et la seconde au Sud. Le groupe nord-coréen s'est déjà produit à deux reprises, le 9 février lors de la cérémonie d'ouverture des JO de PyeongChang, et le 10 février à Sokcho, près de la ville hôte, en collaboration avec son homologue du Sud. L'équipe de Séoul a démontré notamment des techniques de casse et techniques de forme, alors que celle de Pyongyang a présenté en dehors de ces techniques, celles d'auto-défense et de chute. La manifestation de cet après-midi a duré une heure. Elle a été appréciée par 250 invités dont des éboueurs de la municipalité de Séoul, des handicapés et des enfants issus des classes défavorisées et des entreprises sud-coréennes installées à Gaesong, le complexe industriel intercoréen situé en territoire nord-coréen dont les activités sont suspendues depuis février 2016.
2018-02-12

Journal

Retour des artistes nord-coréens à Pyongyang
La délégation d'artistes nord-coréenne est retournée à Pyongyang, ce matin, après deux représentations au Sud. La troupe de 137 membres dirigée par Hyun Song-wol, également directrice de l'orchestre Samjiyon, a traversé le bureau de transit intercoréen peu après 11h. C'est le vice-ministre de la Réunification qui les a salués lors de leur départ. Interrogés sur leur séjour, les artistes ont esquissé un léger sourire en guise de réponse. Il y a six jours, ils avaient traversé la frontière par voie maritime à bord du ferry nord-coréen Mangyongbong-92. Ils se sont produits à deux reprises, le 8 février à Gangneung, près de la ville hôte des Jeux olympiques, et hier à Séoul. Le président sud-coréen Moon Jae-in a assisté à la représentation dans la capitale en compagnie des envoyés nord-coréens de haut rang dont Kim Yo-jong, la sœur de Kim Jong-un. Les artistes ont interprété des chansons du Nord comme du Sud, ainsi que des classiques de la musique occidentale. C'est la première fois depuis août 2008 que des artistes nord-coréens sont montés sur scène en dessous du 38e parallèle.
2018-02-12

Journal

JO 2018 : NBC s'excuse pour les propos inappropriés d’un commentateur durant la cérémonie d’ouverture
NBC a présenté des excuses pour des propos inappropriées lors de la cérémonie d'ouverture des JO de PyeongChang tenue vendredi dernier. En effet, Joshua Cooper Ramo, commentateur pour la chaîne de télévision américaine, avait affirmé lors du défilé de la délégation japonaise que « tous les Coréens admettront le rôle significatif du Japon dans leur développement économique, technologique et culturel », malgré 36 ans d'occupation nippone. Cette déclaration a immédiatement suscité de vives réactions sur internet et les réseaux sociaux. Le comité d'organisation des JO de PyeongChang n'a pas tardé à déposer une plainte, avant de recevoir des excuses officielles de la chaîne et de prendre connaissance de l'exclusion du commentateur en question des émissions relatives à la manifestation sportive mondiale. Une autre erreur a été commise par un quotidien anglais. Dans un article sur le drapeau de la Corée unifiée, The Times a décrit l'île de Jeju comme une « île japonaise » faisant l'objet d’une dispute territoriale entre Séoul et Tokyo. Il s’agit d’une confusion avec les îlots Dokdo, situés en mer de l'Est séparant la péninsule de l'archipel et revendiqués par ce dernier. Pour éviter le moindre différend au cours des Jeux, le CIO avait décidé que ces îlots ne seraient pas représentés sur le drapeau de la péninsule réunifiée.
2018-02-12

Journal

Mike Pence : « Un dialogue avec Pyongyang est possible »
Les Etats-Unis continueront d'exercer des pressions maximales sur la Corée du Nord, mais sont prêts à dialoguer avec le régime communiste s’il le souhaite. C'est ce qu'a annoncé le vice-président américain Mike Pence lors d'une interview qu'il a accordée au Washington Post. Des propos qui laissent prévoir un infléchissement de la position de la Maison blanche vis-à-vis du royaume ermite. En effet, le numéro deux de l'administration Donald Trump n'avait cessé de souligner qu'aucun dialogue avec le régime de Kim Jong-un ne serait envisageable sans des mesures tangibles vers la dénucléarisation prises par le leader nord-coréen. La déclaration du vice-président américain est d'autant plus remarquable que Kim Jong-un vient d'inviter le président Moon Jae-in à se rendre à Pyongyang. Il est par ailleurs à noter que ce dernier a demandé à Kim Yo-jong, la soeur de Kim III, d'initier la rencontre nord-coréano-américaine.
2018-02-12

Journal

Retour de la délégation nord-coréenne à Pyongyang
La délégation nord-coréenne de haut rang a rejoint Pyongyang hier soir depuis l'aéroport international d'Incheon, à bord d'un avion privé. Pour clôturer sa visite de trois jours au Sud, elle a assisté au concert donné au Théâtre national de Corée par l'orchestre nord-coréen Samjiyon, en présence du chef de l'Etat sud-coréen Moon Jae-in. Kim Yong-nam, le président du présidium de l'Assemblée populaire suprême, qui dirigeait la délégation, a déclaré à son hôte qu'il « rentrait avec le grand espoir de se retrouver ». Le président Moon a répondu au plus haut personnage nord-coréen qu'il souhaitait une coopération entre les deux Corées pour que « l'étincelle de cette rencontre se transforme en une torche qui accélère le dégel des tensions ». Etaient également présents dans la salle de concert qui accueillait 1 500 spectateurs, Kim Yo-jong, la sœur cadette du leader nord-coréen Kim Jong-un et Hyun Song-wol, la directrice de l'orchestre Samjiyon. Cette dernière est d'ailleurs montée sur scène pour interpréter une chanson sur l'unification en compagnie de Seohyun, ancienne membre du groupe de k-pop Girls’ Generation. Enfin, avant de repartir, l'émissaire spécial de Kim Jong-un a fait part à la Première dame Kim Jeong-suk de son souhait de la retrouver à Pyongyang.
2018-02-12

Journal

La Corée du Sud accueille ses premiers JO d’hiver
Les Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang 2018 se sont ouverts le 9 février pour 17 jours de compétition. Quelque 2 900 athlètes de 92 pays participent à cette 23e édition des JO d’hiver, ce qui constitue un record dans l'histoire de cet événement sportif international. La participation de la Corée du Nord devrait contribuer à l'objectif que s'est fixé Séoul, à savoir faire de ces olympiades un événement planétaire pour la paix. La course aux médailles a débuté dès le lendemain de la cérémonie d’ouverture. C’est le patineur Lim Hyo-jun qui a décroché la première médaille pour la Corée du Sud. Nous y reviendrons, mais d’abord un aperçu sur l’ensemble des JO d’hiver 2018. Aux Jeux de PyeongChang participent le plus grand nombre de pays et d'athlètes dans l’histoire des JO d’hiver. Les records établis à Sotchi en 2014, avec 88 pays et 2 858 athlètes, ont été battus. En outre, un total de 102 médailles d'or sont en jeu dans 15 disciplines, ce qui est également un record. Les États-Unis ont envoyé la délégation la plus importante dans l'histoire de cet événement sportif planétaire, avec 240 membres. Les compétitions auront lieu dans plusieurs villes de la province de Gangwon, à l'est de la Corée du Sud. C'est à Pyeongchang que la plupart des épreuves de sports de neige se dérouleront. Mais, parmi les épreuves de ski alpin, la descente, le super-G et le combiné auront lieu à Jeongseon. Quant aux épreuves de sports de glace, elles seront toutes organisées à Gangneung. La délégation sud-coréenne compte 146 athlètes contre 71 lors des précédents Jeux d'hiver de Sotchi. Son objectif est de décrocher 8 médailles d'or, 4 d'argent et 8 de bronze pour terminer à la 4e place du classement des médailles. Les Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang sont les deuxièmes JO organisés en Corée du Sud, après les JO d'été de Séoul en 1988. La Corée du Sud a participé à ses premiers Jeux olympiques d'hiver à Saint-Moritz en Suisse, en 1948. Et, 70 ans après, elle est devenue le pays hôte de cet événement sportif hivernal international. En outre, elle est devenue le deuxième pays d'Asie à accueillir les JO d'hiver, après le Japon qui a organisé ceux de Sapporo en 1972 et de Nagano en 1998. Elle est également la cinquième nation à accueillir les quatre plus grands événements sportifs internationaux, à savoir les Jeux olympiques d'été et d'hiver, la Coupe du monde de football et les Championnats du monde d'athlétisme de l'IAAF. Les JO de PyeongChang revêtent une signification d'autant plus particulière que la Corée du Nord y participe. Lors de la cérémonie d'ouverture de vendredi, les deux Corées ont défilé ensemble sous un drapeau commun représentant la péninsule coréenne. Elles ont également formé une équipe commune en hockey féminin. En revanche, la Russie s'est vue interdire de participer à ces JO suite à l'interdiction faite par le Comité international olympique (CIO) dans le cadre des sanctions prises après le scandale de dopage. Toutefois, des sportifs russes ont pu rejoindre l’événement à titre individuel. Et la course aux médailles a débuté. Hier, la Corée du Sud a donc remporté sa première médaille d’or en patinage de vitesse sur piste courte ou short-track. C'est Lim Hyo-jun qui a décroché le graal dans la finale du 1 500 m messieurs, qui se déroulait au Palais des glaces de Gangneung.
2018-02-11

Gros plan sur l'actualité

JO : défaite des hockeyeuses coréennes contre leurs adversaires suisses
L'équipe commune de hockey féminin sur glace des deux Corées a malheureusement été battue 8-0 par son adversaire suisse lors du tour préliminaire dames du groupe B.  Ce match historique s’est déroulé ce soir au Centre hockey Kwandong situé à Gangneung. Le président sud-coréen Moon Jae-in et la délégation nord-coréenne de haut rang dirigée par le président du présidium de l'Assemblée populaire suprême, Kim Yong-nam, étaient dans les gradins de la patinoire afin d’encourager ensemble leurs hockeyeuses qui ont fait un geste de paix et de réconciliation en formant une équipe unique.   Les pom-pom girls nord-coréennes, arrivées il y a quatre jours en Corée du Sud afin d’encourager les athlètes du Nord comme du Sud, ont également attiré l’attention de tous avec leur performance unique.
2018-02-10

Journal

JO : la Corée du Sud remporte sa première médaille d’or
En ce deuxième jour des Jeux olympiques d’hiver, la Corée du Sud a remporté sa première médaille d’or en patinage de vitesse sur piste courte ou short-track.  C'est Lim Hyo-jun qui a décroché le graal dans la finale du 1 500 m messieurs, qui se déroulait au Palais des glaces de Gangneung. Le jeune homme de 21 ans a mis 2'10''485 pour parcourir la distance. C'est le patineur néerlandais Sjinkie Knegt qui a pris la médaille d’argent. Celle de bronze, quant à elle, est revenue à Semen Andreïevitch Elistratov, un patineur russe qui a été autorisé à participer sous les couleurs du drapeau olympique.
2018-02-10

Journal

Kim Jong-un invite Moon Jae-in à se rendre en Corée du Nord
Au lendemain de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang, le président sud-coréen Moon Jae-in a invité la délégation nord-coréenne comprenant Kim Yo-jong et Kim Yong-nam à la Cheongwadae pour un entretien suivi d’un déjeuner. Kim Yo-jong, qui n’est autre que la sœur cadette du leader nord-coréen, y a été reçue en tant qu’émissaire spéciale de Kim Jong-un. Quant à Kim Yong-nam, qui est le président du présidium de l'Assemblée populaire suprême, en tant que chef de la délégation nord-coréenne de haut rang à l’événement sportif international. Selon la Maison bleue, la première a transmis un message du dirigeant du pays communiste au chef d’Etat sud-coréen. Kim Jong-un souhaiterait rencontrer rapidement Moon Jae-in. Aussi l'a-t-il invité à se rendre au Nord au moment qu’il lui conviendra. Le locataire de la Cheongwadae a alors proposé de créer un environnement favorable pour réaliser cette visite.  Kim Yong-nam s’est, pour sa part, félicité du succès de la tenue des JO. Et ce dernier et le numéro un sud-coréen se sont aussi mis d’accord pour assister ce soir ensemble au match d’hockey sur glace qui opposera l’équipe féminine conjointe des deux Corées à l’équipe suisse. Lors de cette rencontre, le président sud-coréen a aussi souligné la nécessité d’un dialogue entre Pyongyang et Washington qui sera, selon lui, bénéfique non seulement pour les deux côtés, mais également dans l’amélioration des relations intercoréennes. Dans ce sens, il a demandé aux autorités nord-coréennes de se montrer plus actives. Moon n’a pas oublié non plus d’ajouter que la venue de la délégation de haut niveau du Nord à PyeongChang permettait d’une part de faire ces JO des JO de paix et d’autre part de faire baisser les tensions et d’instaurer la paix dans la péninsule. La dernière visite d’une délégation de haut rang nord-coréenne au palais présidentiel sud-coréen remonte à 2009. Lors de la disparition de l’ex-chef de l’Etat Kim Dae-jung, la Corée du Nord avait dépêché une délégation et cette dernière avait été accueillie par le président de la République de l’époque, Lee Myung-bak. C'est par contre la première fois qu’un des membres de la dynastie Kim se rend au sud du 38e parallèle.
2018-02-10

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Les Iraniens sont furieux après avoir été exclus de l'offre de Galaxy Note 8
Le Comité international olympique (CIO) avait initialement annoncé ne pas pouvoir offrir de smartphone Galaxy Note 8 aux athlètes iraniens et nord-coréens en raison des sanctions onusiennes touchant leurs pays. Il a fait machine arrière hier pour leur offrir le dernier modèle de Samsung. Cette décision a été acceptée par les Iraniens tandis que les nord-Coréens ont décliné les conditions imposées par le CIO.   Désormais, c’est le géant des technologies sud-coréen qui est sur la sellette. Le gouvernement iranien tente ainsi de renforcer son contrôle sur les grosses entreprises internationales présentes sur son marché. Le procureur général iranien a ainsi annoncé qu’il allait convoquer le directeur de la succursale de Samsung en Iran dans un court délai afin d’enquêter cet acte infamant vis-à-vis des sportifs iraniens. Des stations de ski situées près de Téhéran ont fait savoir leur intention d’interdire l’entrée aux diplomates sud-coréens si la firme sud-coréenne ne présentait pas ses excuses. L’ambassade de Corée du Sud à Téhéran a tenté de calmer la polémique en expliquant que la décision en question n’avait pas été prise ni par le gouvernement sud-coréen ni par Samsung. Mais rien n’y fait. Les protestations ne cessent de prendre de l’ampleur au sein du pays perse.
2018-02-10

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