Nouvelles

NBC oblige les patineurs artistiques à se lever plus tôt
Le 12 février encore, l’épreuve de patinage artistique par équipe s’est déroulée à l’Ice Arena de Gangneung. Contrairement à l’habitude selon laquelle les compétitions de ce sport se déroulent le soir, elle a débuté cette fois-ci à 10 heures du matin, heure locale. Ainsi les patineurs ont dû démarrer leur dernier entraînement dès 6 heures du matin et se sont présentés sur les lieux de la compétition avant 8 heures, un rythme de compétition auquel ils ne sont pas habitués. Par conséquent, les athlètes ont fait plus d’erreurs. Les spectateurs, quant à eux, ont dû assister à leur discipline préférée à des heures inhabituelles. Comme la compétition s’est poursuivie à l’heure du déjeuner, ils ont dû résister à la faim pour assister à toutes les performances. Les raisons de cette avance exceptionnelle de l’heure d’ouverture de l’épreuve ? Les experts évoquent l’intervention possible des Américains. Car c’est la chaîne américaine qui possède les droits exclusifs de retransmission des compétitions dans son pays. Or, elle aurait voulu diffuser cette discipline, qui est une des plus appréciées de ses téléspectateurs, à des heures convenables et aurait ainsi usé de son influence auprès du CIO, qui peut difficilement refuser la demande de cette chaîne qui paie les droits de retransmission les plus élevés. (Photo:Yonhap)
2018-02-13

Ici, PyeongChang

Pour le plus grand plaisir des bénévoles...
Dans l’idée d’encourager les bénévoles et de leur faire un petit plaisir, le Comité d’organisation leur a préparé des programmes spécialement pour eux. En l’espace de cinq semaines – trois pour les Jeux olympiques et deux pour les Jeux paralympiques –, 15 sessions de ces programmes sont prévues, c'est-à-dire trois par semaine. Ainsi les bénévoles peuvent en bénéficier les jours de repos. Dans les programmes, il y a des séminaires, des programmes d’orientation réservés aux demandeurs d’emploi ainsi que des représentations artistiques. Tout d’abord, pour les séminaires, des conférenciers qui ont fait une carrière professionnelle dans différents domaines sont invités pour aborder plusieurs thèmes. Leurs profils sont divers : le président d’une université, un professeur et une animatrice d’émissions de téléshopping. Ensuite, pour les jeunes bénévoles qui sont ou qui vont bientôt être à la recherche d’un emploi, POSCO et EF, deux entreprises sponsors de l’événement de Pyeongchang, vont trouver un moment pour les rencontrer et pour leur donner des informations qui seront utiles pour trouver un travail. Enfin, pour les représentations artistiques, il y a des spectacles de pop-opéra, de danse moderne, de magie et de saxophone.
2018-02-13

Ici, PyeongChang

Une photo qui symbolise le message de paix de ces Jeux
Une photo en provenance de Pyeongchang circule ces jours-ci sur internet et fait beaucoup parler d’elle. Elle a été prise lundi au centre de ski de fond d’Alpensia, où s’est déroulée ce jour-là l’épreuve masculine de skiathlon de 30 km. Dans cette course, Kim Eun-ho qui représentait seul la Corée du Sud a battu de l’aile au dernier rang, bien loin des autres. A ce moment-là, une équipe d’entraîneurs nord-coréens qui étaient là pour l’entraînement de leurs athlètes ont aperçu leur compatriote du Sud et lui ont adressé des cris d’encouragement. Et un journaliste n’a pas manqué de prendre cette scène en photo. Sur la photo, les deux entraîneurs en manteau long rouge et blanc se trouvent derrière le skieur sud-coréen. Ce dernier n’a malheureusement pas pu terminer sa course. Mais cette photo a ému les internautes sud-coréens. Pour ces derniers, ce petit cliché symbolise le message des JO, la paix, et aussi celui de la Corée réunifiée et il ne sera pas oublié pour longtemps. (Photo:Yonhap)
2018-02-13

Ici, PyeongChang

La délégation norvégienne commande des dizaines de milliers d’œufs en trop
Une histoire insolite nous vient du camp norvégien. Les cuisiniers norvégiens qui ont débarqué aux villages des athlètes à Pyeongchang avec leurs sportifs ont voulu commandé 1 500 œufs. Pour passer leur commande dans la langue coréenne, ils ont eu recourt au service de traduction de Google. Or, une erreur s’est glissée au cours du processus : un zéro a été ajouté à ce nombre, et les Norvégiens se sont retrouvés avec dix fois la quantité d’œufs qu’ils souhaitaient. Selon le cuisinier en chef qui a accordé une interview au quotidien de son pays, Aftenposten, des cartons d’œufs défilaient sous ses yeux, de quoi remplir la moitié d’un camion. Heureusement, ils ont pu se faire rembourser le volume en excès, soit 13 500 œufs. On ignore encore l’origine de cette erreur. Mais cette anecdote a fait rire toute la délégation de ce pays d’Europe du Nord, qui en a profité pour immortaliser l’instant en photo avant de partager le cliché sur les réseaux sociaux. (Photo:Yonhap)
2018-02-13

Ici, PyeongChang

Thomas Bach effectuera un voyage en Corée du Nord après les JO de PyeongChang
Le président du comité international olympique se rendra en Corée du Nord après les JO de PyeongChang, qui s’achèveront le 25 février. C’est ce qu’a annoncé hier le porte-parole du CIO. Selon Mark Adams, Thomas Bach a été invité par le pays communiste lors d’une réunion à Lausanne le 20 janvier, à laquelle étaient présents les représentants de l’instance et des deux Corées. Mais la date exacte de son déplacement n’est pas encore décidée. Avant même l’annonce officielle du CIO, l’agence Reuters avait rapporté que cette visite était prévue dans l’accord à trois de Lausanne, qui a entériné la participation de sportifs nord-coréens aux Jeux de PyeongChang.
2018-02-13

Journal

Le village olympique au service du bien-être des athlètes
C’est dans le village olympique que les athlètes passent la plupart de leur temps en dehors de l’entraînement et des compétitions. Ainsi, le Comité d’organisation des JO de PyeongChang a tâché de faire en sorte qu’ils ne manquent de rien. Divers équipements sont mis en place pour assurer le bien-être et le confort des sportifs dans les immeubles flambant neufs. Par exemple, il y a le centre de remise en forme, le centre de divertissement, le centre de prières et même la galerie marchande. Sans oublier une zone d’expérience où on peut vivre la réalité virtuelle. Le comité a pensé même aux plus petits détails de la vie des athlètes. Ainsi, il a fait installer à plusieurs endroits des paniers de préservatifs dont les sportifs se servent gratuitement. Environ 110 000 capotes sont à leur disposition, soit le plus grand nombre dans l’histoire des JO. Le lieu le plus populaire, c’est le centre de divertissement ouvert 24h sur 24. Il est équipé de tables de ping-pong, de billards américains, de fauteuils de massage ainsi que divers gadgets, y compris des consoles de jeux vidéo. Une cantine gigantesque est également ouverte 24h sur 24. Elle propose au total 406 variétés de nourriture sur six thèmes culinaires tels que la cuisine coréenne, la cuisine asiatique, la cuisine occidentale, les repas halal entre autres. Pour servir 180 plats ou desserts par jour, 180 cuisiniers professionnels travaillent à tour de rôle. Les athlètes sont invités à se régaler, mais avec modération pour garder la meilleur condition physique. (Photo : Yonhap)
2018-02-12

Ici, PyeongChang

Patinage artistique : Choi Da-bin réussit ses débuts aux JO
Les épreuves par équipes ont ouvert la valse au patinage artistique. Parmi les patineurs sud-coréens, Choi Da-bin a séduit le grand public hier en individuel femmes avec son programme court, aussi bien pour son histoire personnelle que pour sa performance. Elle est considérée comme la patineuse la plus prometteuse qui devrait prendre le relais de Kim Yu-na. Bien que ce soit sa première participation aux Jeux olympiques, la lycéenne de 18 ans ne s’est pas déstabilisée tout au long de son interprétation. Elle était impeccable lors de son premier saut. Et elle a obtenu des points supplémentaires à l’évaluation technique, notamment pour ses suites de pas. Certes, Choi Da-bin ne s’est pas hissée en haut du palmarès. Mais elle avait l’air satisfaite de ses débuts réussis aux JO. Son entraîneuse a versé des larmes. Ses collègues, y compris le jeune patineur Cha Jun-hwan, une nouvelle étoile montante, l’ont acclamé avec enthousiasme. Choi Da-bin a battu son propre record en programme court avec le score de 65,73 points. Dès le résultat tombé, ses premières pensées sont allées vers sa mère qui est décédée l’an dernier après un long combat contre le cancer. Dans l’épreuve individuel femmes de ce mercredi, elle tentera de relever son dernier défi aux JO de PyeongChang. (Photo : Yonhap)
2018-02-12

Ici, PyeongChang

Patinage de vitesse : le secret d’entraînement de Lee Seung-hoon
Hier, la Corée du Sud espérait que son compteur de médaille passe à deux lors de l’épreuve 5 000 m messieurs du patinage de vitesse. En effet, elle misait beaucoup sur Lee Seung-hoon, le numéro un mondial de la course du départ groupé. C’est dommage qu’il ait terminé à la cinquième place. Mais ce ne sera que partie remise. Lee va participer à trois épreuves : 10 000 m hommes, poursuite par équipes hommes, et départ groupé hommes. En attendant, le jeune homme va se concentrer sur son entraînement. Une de ses méthodes, c’est de faire du vélo. Lorsqu’il a fait son arrivée au village olympique, il a emporté sa bicyclette de course rouge. Mais pourquoi le vélo ? En fait, les patineurs de vitesse utilisent presque les mêmes muscles que les cyclistes pendant leur course. Afin de renforcer la force musculaire des cuisses, ils s’entraînent souvent en été à monter les pentes en deux roues avec un pneu de voiture accroché à leur vélo. En plus, l’entraînement en vélo aide à faire exploser la vitesse en début de course et à garder l’équilibre en tournant sur la piste. Lee Seung-hoon fait l’éloge du vélo. Patiner en tournant sur la piste à longueur de journée, c’est assez monotone. Cela risque de déconcentrer. En revanche, faire du vélo en plein air, c’est toujours une partie de plaisir. Il dit ne pas s’en lasser d’enfourcher sa bicyclette pendant trois ou quatre heures. Ainsi, Lee fera un aller-retour en vélo chaque jour pour parcourir le trajet de plus de 4 km entre le village des athlètes et le site des compétitions. (Photo : Yonhap)
2018-02-12

Ici, PyeongChang

Hockey féminin sur galce : le premirt match de l’équipe coréenne unifiée
Un match historique s’est déroulé avant-hier au Centre de hockey de Kwandong, situé à Gangneung. Il a opposé l’équipe commune de hockey féminin sur glace des deux Corées à celle de la Suisse lors du tour préliminaire du groupe B. L’équipe unifiée des deux Corées a été largement battue 8-0 par son adversaire suisse, une équipe redoutable qui avait d’ailleurs gagné la médaille d’argent aux derniers JO d’hiver de Sotchi 2014. Certes, c’est une défaite totale. Mais cela n’enlève rien à cet événement qui dépasse la simple dimension sportive. La formation d’une équipe unique coréenne concrétise bien l’esprit de paix d’autant plus qu’on assistait à une escalade des tensions dans la péninsule jusqu’au mois dernier. Ainsi, ce match a suscité de l’engouement. La preuve, tous les billets ont été vendus, que ce soit en ligne ou au guichet, alors que le site de compétition en question compte environ 6 000 places. Même quelques heures avant le match, les supporters sud-coréens étaient déjà là, le drapeau national Taegeukgi à la main. A l’intérieur, une centaine de supportrices nord-coréennes ont elles aussi encouragé l’équipe unifiée. Elles ont attiré une attention particulière avec leur chorégraphie parfaitement chronométrée. (Photo : Yonhap)
2018-02-12

Ici, PyeongChang

Lim Hyo-jun offre une première médaille d’or à la Corée du Sud
La Corée du Sud a remporté sa première médaille d’or dès samedi dernier. C’est Lim Hyo-jun qui la lui a offerte dans la finale du 1 500 m hommes du patinage de vitesse sur piste courte. C’était un moment tant rêvé par Lim. Le patineur âgé de 22 ans est un témoin vivant du vieux dicton : « Tomber sept fois, se relever huit fois ». A huit ans, Lim s’est lancé dans le patinage de vitesse sur piste courte. Aussitôt, il a démontré son génie sportif. A 10 ans, il a réussi à atteindre la plus haute marche du podium du championnat national destiné aux écoliers. Mais la malchance a commencé au collège. L’adolescent s’est cassé le tibia droit. Résultat, il n’a pas pu chausser les patins pendant un an et demi. Il a failli abandonner sa passion. En dernière année du collège, l’adolescent a remporté la médaille d’or du 1 000 m et l’argent du 500 m au championnat du monde juniors à Innsbruck en Autriche. Il a retrouvé la confiance en soi. Mais, devenu lycéen, il a dû traverser une période difficile. Il s’est cassé d’abord la cheville droite, ce qui lui a valu six mois de repos. Ensuite, il a eu le ligament déchiré à la cheville droite. Puis une fracture au poignet droit. Et ainsi de suite. Au total, il a dû subir sept opérations chirurgicales. Chaque fois, Lim s’est relevé comme un culbuto. Il a été animé par un sentiment d’injustice. Il trouvait trop injuste de terminer si brièvement sa carrière à peine commencée. En avril 2017, le jeune homme a réussi à rejoindre l’équipe nationale pour les JO de PyeongChang en terminant à la première place lors des compétitions éliminatoires. Il a pleuré de joie, et sa mère aussi. Et une fin heureuse l’attendait. Mais ce n’est pas fini. Lim Hyo-jun tentera de chasser des médailles supplémentaires. En effet, il lui reste encore les épreuves du 500 m et du 1 000 m. Comme il est un patineur complet, il a de fortes chances de décrocher de nouveaux métaux précieux. (Photo : Yonhap)
2018-02-12

Ici, PyeongChang

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