Trait d'union

La Peninsule coréenne de A à Z

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Les groupes de pirates informatiques nord-coréens

2023-09-20

ⓒ Getty Images Bank
En matière de capacité de piratage, les experts jugent que la Corée du Nord se situe au troisième rang mondial, après les États-Unis et la Russie. On estime par ailleurs que les groupes de hackers nord-coréens ont lancé des attaques dans au moins 29 pays au cours des 14 dernières années. Les tentatives de piratage du Nord sont très répandues et sont dirigées vers tout type de secteur : transport, aérospatiale, énergie nucléaire ou encore industries liées à la biologie. Outre le vol d’informations, l'objectif de ces opérations est de semer la confusion dans le pays ciblé.

« La Corée du Nord aurait commencé à renforcer ses cyber-forces au milieu des années 1980 afin de surmonter son infériorité militaire et économique. L’université Mirim a ainsi été fondée en 1986 pour former des spécialistes, et le pays s’est mis, dans les années 1990, à enseigner les technologies de l'information dès l’école primaire. Les jeunes prodiges sont ainsi éduqués à l'école secondaire n° 1 de Pyongyang ou à l'école Kumsong, puis formés à la guerre cybernétique à l’université Mirim, à l'université Kim Il-sung ou à l'université de technologie Kim Chaek », explique Jeong Eun-chan, professeure à l'Institut pour l'éducation sur la réunification.

Dès le règne de l’ancien leader Kim Jong-il, la Corée du Nord avait commencé à encourager les pirates informatiques, convaincue que cette activité représentait le moyen d'attaque le plus efficace, au vu du coût initial de l'investissement. 

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