Le secrétaire d’Etat américain a appelé les membres des Nations unies à revoir leurs relations diplomatiques avec la Corée du Nord. Rex Tillerson a tenu ces propos, vendredi, à New York à l’issue de la réunion ministérielle du Conseil de sécurité.
 
Selon le numéro un de la diplomatie américaine, des sanctions diplomatiques doivent être menées à l’encontre de Pyongyang en plus des sanctions économiques déjà existantes. A cette occasion, il a aussi réaffirmé la volonté de l’administration Trump de déclencher le « secondary boycott » qui consiste à sanctionner les entreprises des pays tiers soutenant le régime de Kim Jong-un.
 
Toujours d’après Rex Tillerson, le Conseil de sécurité de l’Onu doit préparer des mesures avant que le royaume ermite ne passe à l’acte. Sinon, une catastrophe pourrait avoir lieu. Il a ainsi appelé la communauté internationale à réagir d’une seule voix sur ce dossier.
 
Ses interlocuteurs chinois et russe ont réagi de la manière suivante. En évoquant la possibilité d’attaque militaire contre la Corée du Nord, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que Pékin s’y oppose. Car pour lui, l’utilisation de la force n’est pas une solution pour résoudre le dossier nucléaire nord-coréen. Au contraire, cela peut provoquer un plus grand danger. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, a lui aussi manifesté l’opposition de Moscou face à cette éventualité.
 
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterress, a pour sa part souligné l’importance d’avoir un canal de dialogues afin d’empêcher les conflits militaires.

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