Depuis que Donald Trump a laissé entendre, lundi dernier, que le dialogue avec Pyongyang serait envisageable sous certaines conditions, la polémique prend de plus en plus d’ampleur dans les milieux politiques américains.
 
Après le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants Ed Royce et le président de la commission chargée de la défense du Sénat John McCain, c'était au tour de Cory Gardner, chef de la sous-commission pour l'Asie et le Pacifique du Sénat, de manifester ses préoccupations quant aux propos tenus par leur chef de l'Etat.
 
Dans une interview avec un média local, le sénateur républicain a qualifié le dirigeant nord-coréen de « fou », qui s'agite pour devenir une puissance nucléaire. Dans la foulée, il a affirmé qu'on ne devrait relancer aucun dialogue avec Kim Jong-un, avant que la Corée du Nord ne s'acquitte de ses engagements à abandonner son programme nucléaire.
 
Même son de cloche chez l'ancienne secrétaire d’Etat américaine, Hilary Clinton. D'après la rivale malheureuse de Donald Trump lors de la dernière élection présidentielle, il ne faudrait pas revenir à la table des négociations sans stratégie, étant donné que le pays communiste ne se soucie pas d'élever son statut à travers les pourparlers avec Washington.
 
De son côté, Raymond Thomas, le commandant des opérations spéciales de l'armée américaine (USSOCOM) , a fait savoir que les Etats-Unis étaient prêts à neutraliser les sites des armes de destruction massive dont le nucléaire en cas d'urgence, lors d'une audition tenue avant-hier à la Chambre des représentants.

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