La semaine dernière, le président américain s’était dit prêt à rencontrer Kim Jong-un, si les conditions étaient réunies. Eh bien, on en sait un peu plus aujourd’hui sur ces conditions. Comme on s’en doutait, il s’agit d’abandonner ses programmes nucléaire et balistique.

D’après des sources diplomatiques citées par l’agence Kyodo News dans un article publié aujourd’hui, c’est la Chine qui a transmis une telle proposition à son allié nord-coréen par voie informelle.

L’administration Donald Trump a alors fait part aussi de ses quatre engagements à propos de sa politique nord-créenne. C’est-à-dire qu’elle ne cherchera pas à changer ou à faire chuter le régime de Kim Jong-un et à accélérer la réunification intercoréenne. En plus de cela, les forces américaines dans le sud de la péninsule n’attaqueront pas le Nord. Des promesses annoncées déjà par le secrétaire d’Etat Rex Tillerson mercredi dernier devant les employés de son département.

L’agence nippone y voit une stratégie américaine de « la carotte et du bâton ». Elle a aussi rapporté que pour l’empire du Milieu, il est peu probable que la Corée du Nord accepte la proposition américaine, il vaudrait mieux donc lui présenter d’autres conditions. Il peut s’agir d’une aide économique, de la conclusion d’un traité de paix en vue de remplacer celui d’armistice de 1953 ou du lancement d’une négociation visant à normaliser les relations entre Pyongyang et Washington. Mais celui-ci ne donne pas encore sa réponse.

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