A la veille de sa réunion d’urgence, demain, au sujet du dernier tir de missile effectué par la Corée du Nord dimanche, le Conseil de sécurité des Nations unies a d’abord adopté une déclaration unanime le condamnant fermement. Selon lui, il s’agit bien de développer illicitement les technologies destinées à transporter des armes nucléaires et donc de violer clairement ses résolutions.
 
Le fait que cet organe sécuritaire ait publié une telle déclaration avant sa réunion déjà programmée explique que ses 15 membres, y compris la Chine et la Russie, perçoivent la provocation de Pyongyang comme étant grave.
 
Dans ce document, le Conseil a rappelé à Pyongyang qu’il lui avait déjà demandé de ne pas procéder à de nouveaux essais nucléaires et balistiques. Et d’avertir que ses pieds de nez à répétition pourront donner lieu à des mesures punitives plus graves contre lui.
 
Il en a profité pour exhorter tous les membres de l’organisation internationale à appliquer pleinement les sanctions existantes contre le Nord, « rapidement et sérieusement ».
 
Dans ce contexte, un haut responsable de l’Onu a annoncé qu’après la conférence ministérielle du Conseil consacrée à la question nucléaire nord-coréenne fin avril, les Etats-Unis avaient sondé la Chine sur la possibilité de discuter de nouvelles sanctions contre le régime de Kim Jong-un. L’administration Donald Trump aurait alors pensé qu’il faudrait prendre des mesures pouvant empêcher sa nouvelle provocation, avant qu’elle ne soit menée.

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