Le ministre chinois des Affaires étrangères et son homologue russe se sont penchés hier à Moscou sur la question de la péninsule coréenne. Wang Yi et Sergueï Lavrov se sont opposés à l'unisson à toutes les provocations censées engendrer des tensions dans cette partie du monde. Les deux hommes ont préconisé un dénouement de la crise par le dialogue, la course aux armements ne devant pas être le choix d'un pays.
 
Le chef de la diplomatie chinoise a prêté une attention particulière au principe du nouveau président sud-coréen dans le règlement de ce dossier. Selon Moon Jae-in, les négociations finiront par l'emporter sur les sanctions même si celles-ci sont mises en parallèle au départ.
 
De son côté, Sergueï Lavrov a opté pour les propositions de Pékin. Il s'agit de la fin des provocations nucléaire et balistique de Pyongyang simultanément à l'arrêt des exercices militaires conjoints entre Séoul et Washington. Il est aussi question de poursuivre en parallèle la dénucléarisation de la péninsule et le nouvel accord de paix nord-coréano-américain.
 
Enfin, sans surprise, les deux parties ont réaffirmé leur opposition au déploiement sur le sol sud-coréen de la batterie américaine de défense antimissile (THAAD).

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