L'administration Trump a annoncé de nouvelles sanctions musclées contre la Corée du Nord, en réponse aux provocations nucléaire et balistique réitérées de cette dernière. Il s'agit de son deuxième dispositif de ce genre, le premier ayant été annoncé en mars dernier.
 
Dans le détail, quatre individus dont deux nord-Coréens, un Russe et un Congolais, ont été ajoutés sur la liste noire américaine. Dix entités dont six nord-coréens, trois entreprises russes et une compagnie congolaise y ont été également inscrites. Parmi elles figurent notamment la Commission des affaires de l'Etat, l'Armée populaire de Corée (APC), le ministère des Forces armées populaires, le Centre informatique de Corée (KCC), Songi Trading Co. et Korea Zinc Industrial Group, pour leur rôle dans les programmes liés aux armes de destruction massive.
 
En vertu de ces sanctions, tous les biens aux Etats-Unis des individus et entités seront gelés et les transactions avec les firmes américaines seront interdites.
 
Un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a salué cette annonce en affirmant que Séoul renforcerait sa coordination avec la communauté internationale afin d'amener le régime de Kim Jong-un sur la voie de la dénucléarisation.
 
D'autre part, le Conseil de sécurité des Nations unies envisage d'adopter de nouvelles mesures coercitives contre le royaume ermite sur la proposition des Etats-Unis et de la Chine. Le texte devrait être voté dans la nuit de vendredi à samedi (heure de Séoul).

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