Pour la Corée du Sud le dossier des nord-Coréens réfugiés au Sud et celui des rencontres des familles séparées par la guerre de Corée doivent être traités séparément. C’est ce qu’a déclaré, ce matin, un haut responsable du ministère sud-coréen de la Réunification auprès des journalistes.
 
Ces propos interviennent au lendemain de la publication d’un entretien qu’un responsable du Comité nord-coréen pour la réunification pacifique de la patrie a accordé à l’AFP. Ce dernier a appelé Séoul à rapatrier les employés des restaurants nord-coréens à l’étranger qui ont fui leur lieu de travail l’année dernière et installés actuellement en Corée du Sud. Il a ensuite fait une menace : sans leur retour, il n’y aurait aucune coopération humanitaire entre les deux Corées.
 
Le fonctionnaire du ministère sud-coréen de la Réunification a expliqué que ces réfugiés nord-coréens sont tous arrivés au Sud selon leur volonté. Il a aussi ajouté que malgré tout, Séoul estime que la résolution du dossier des familles séparées est possible de façon humanitaire.
 
Concernant le fait que la commission sud-coréenne pour l’application de la déclaration du 15 juin n’ait pas pu recevoir l’invitation du régime de Kim Jong-un, ce même officiel a déclaré qu’en principe elle aurait dû la recevoir jusqu’à hier et obtenir ensuite l’approbation des autorités sud-coréennes, mais il a fait savoir qu’il peut y avoir des exceptions. Dans le passé, le feu vert avait déjà été donné à la dernière minute.

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