L’administration Donald Trump a demandé à quelque dix entités et individus chinois de suspendre leur commerce avec la Corée du Nord. C’est en tout cas ce qu’a rapporté hier le Wall Street Journal.
 
Selon ce quotidien économique américain, Washington a formulé une telle demande au gouvernement de Pékin, jugeant que leurs échanges sont liés aux programmes nucléaire et balistique du régime de Kim Jong-un.
 
Le journal n’a cependant pas égrené leur nom. Il s’est contenté d’affirmer qu’il s’agirait d’individus et d’entreprises cités par l’institut américain C4ADS dans son rapport récent. Celui-ci fait état entre autres de deux entrepreneurs chinois, frère et sœur. Ils seraient impliqués dans le transport de 30 000 grenades, fabriquées par la Corée du Nord et découvertes dans un bateau faisant escale en Egypte en août 2016.
 
A ce propos, le département d’Etat américain a récemment annoncé déployer des efforts diplomatiques tous azimuts pour combler les lacunes des sanctions contre le Nord.
 
Le Wall Street Journal estime que le gouvernement américain avait laissé entrevoir la possibilité de prendre ses propres mesures punitives, si l’empire du Milieu ne répondait pas à sa requête. Si tel est le cas, il pourra imposer un « secondary boycott », qui sanctionne les firmes de pays tiers qui commercent avec la dictature communiste.

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