Un petit drone nord-coréen avait été retrouvé au sol dans une montagne sud-coréenne près de la frontière avec le Nord. C’était vendredi dernier. L’état-major interarmées sud-coréen (JCS) a aussitôt commencé à l’inspecter.
 
Résultat de son travail : une dizaine de photos des abords de Seongju, où le THAAD américain a commencé à être installé, a été enregistrée sur la carte mémoire de 64 Go d’un appareil « made in Japan ».
 
Cela a fait penser que l’aéronef aurait passé inaperçu la ligne de démarcation, puis descendu jusqu’à 270 km à vol d’oiseau. Il se serait écrasé, alors qu’il retournait au nord de la péninsule après avoir photographié le site d’accueil du bouclier américain. On suppose qu’il l’aurait fait après la mise en place là-bas des premiers éléments des batteries, comme les radars et les lanceurs de missiles, fin avril.
 
En fait, plusieurs centaines d’images ont été découvertes sur la carte mémoire en question. Mais seulement 4 % d’entre elles concernent le site et les autres les maisons, les bois et les landes. Leur résolution est faible, car elles semblent avoir été prises à deux à trois kilomètres au-dessus de la ville. Elles permettent quand même de distinguer la localisation des lanceurs de missile.
 
Le JCS poursuit des analyses précises pour en savoir plus sur le trajet du drone ou sur la transmission ou non des photos.

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