Face aux lancements répétés de missiles balistiques par la Corée du Nord, le président sud-coréen Moon Jae-in, son homologue américain Donald Trump et le Premier ministre japonais Shinzo Abe ont convenu de faire en sorte que le Conseil de sécurité de l'Onu adopte rapidement une nouvelle résolution renforcée.
 
A l'occasion d'un sommet trilatéral sous la forme d'un dîner tenu, hier, à Hambourg à la veille de l'ouverture du sommet du G20, les trois dirigeants se sont également entendus pour mettre en œuvre divers moyens, dont des mesures de pression supplémentaire, afin de bloquer le développement des technologies d'ICBM du pays communiste, qui, selon eux, va en s'accélérant. Enfin, ils devront unir leur voix afin de condamner la dernière provocation balistique de Pyongyang lors de la conférence du G20 qui débute aujourd'hui. A ce propos, le chef de l’État sud-coréen a par ailleurs affirmé la nécessité d'une réponse commune au niveau du G20, indépendamment de celle des Nations unies dans un discours prononcé hier devant la fondation Körber à Berlin.
 
Avant cette rencontre trilatérale, Moon Jae-in s'est entretenu avec le président chinois Xi Jinping pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir. A cette occasion, les deux leaders ont réaffirmé que la dénucléarisation nord-coréenne était leur objectif commun et que le lancement d'un ICBM par le régime de Kim Jong-un était une provocation inacceptable. Ils se sont mis ensuite d'accord pour résoudre de manière radicale le dossier nucléaire et balistique nord-coréen. En particulier, le président Xi a manifesté son soutien devant les efforts de son homologue sud-coréen visant à installer la paix dans la péninsule coréenne à travers la reprise du dialogue intercoréen et sa volonté conciliatrice face aux tensions.
 
Concernant le déploiement du système de défense antimissile américain à haute altitude (THAAD) en Corée du Sud, une pomme de discorde entre Séoul et Pékin, ils ont convenu de poursuivre les discussions avec les officiels de leurs deux pays. 

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