Les sénateurs américains ont déposé une nouvelle disposition visant à faire peser une plus large pression sur la Corée du Nord. 
 
Selon Radio Free Asia, le député démocrate Chris Van Hollen et le républicain Pat Toomey ont introduit cette législation : la loi sur les restrictions bancaires impliquant la Corée du Nord (BRINK) 2017.
 
En vertu de ce projet, le président américain doit ordonner une investigation sur les institutions financières qui font du commerce directement ou indirectement avec le pays communiste. Et celles qui n'ont pas appliqué loyalement les sanctions contre Pyongyang seront refusées d'avoir accès au système financier américain.
 
La législation impose aussi des sanctions contre les entités financières qui aident les banques nord-coréennes à accéder au Swift, le service mondial de communications bancaires. En particulier, elle appelle les gouvernements étrangers à s'aligner sur ces mesures coercitives.
 
En parallèle, la loi permet à Washington de lever les nouvelles sanctions si Pyongyang prend des mesures destinées à abandonner son programme nucléaire ou qu'il relâche les citoyens détenus américains. Toutefois, ces dérogations ne prendront effet qu'après être examinées par le Congrès.
 
Une nouveauté aussi : la loi stipule que le parc industriel de Gaeseong qui a été refermé en février 2016, ne doit pas être redémarré à moins que Pyongyang ne démantèle toutes ses armes de destruction massive dont les armes nucléaires et les équipements de transport.

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