La Corée du Sud a exhorté à nouveau la Corée du Nord à accepter immédiatement sa proposition de tenir des pourparlers militaires visant à apaiser les tensions à la frontière intercoréenne.
 
Ces pourparlers devaient avoir lieu ce vendredi au village de la trêve de Panmunjom dans la zone démilitarisée. Pourtant, Pyongyang reste toujours silencieux sur le sujet depuis que Séoul a lancé cette proposition lundi dernier.
 
Selon le ministère sud-coréen de la Défense, le régime de Kim Jong-un n'a fait état d'aucune position jusque tôt ce matin.  Par conséquent, il est devenu difficile d'ouvrir les discussions aujourd'hui.
 
C'est dans ce contexte que Séoul a donné à Pyongyang un nouveau délai de six jours en espérant qu'ils se retrouvent à la table des négociations le 27 juillet prochain. Cette date marque le 64e anniversaire du cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre de Corée (1950-1953).
 
Le Sud a souligné l'urgence de désamorcer les tensions militaires et de restaurer un canal de communication militaire entre les deux Corées pour la paix et la stabilité dans cette partie du monde.
 
De son côté, le Nord a rejeté implicitement cette offre de dialogue de son voisin du Sud via le Rodong Sinmun, l'organe officiel du Parti des travailleurs. Pour Pyongyang, Il est insensé pour Séoul de proposer un tel rapprochement alors qu'il mène une politique d'hostilité et de confrontation à son encontre.

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