A partir du mois prochain, les citoyens américains ne pourront plus se rendre en Corée du Nord, sur fond d'inquiétudes grandissantes sur leur sécurité dans le pays communiste. 
 
Le secrétaire d'Etat Rex Tillerson a imposé ces restrictions dans le sillage de la mort de l'étudiant américain Otto Warmbier, libéré le 13 juin dans un état comateux, après 17 mois de détention en Corée du Nord.
 
Selon sa porte-parole, Heather Naueret, cette mesure sera en vigueur 30 jours après la publication d’un avis dans le Registre fédéral prévue pour la semaine prochaine. Néanmoins, les Américains désireux de visiter la Corée du Nord à des fins humanitaires ou autres pourront le faire, sous réserve d'obtention d'un passeport à validité limitée.
 
De l'avis des observateurs, Washington aurait aussi pris cette décision dans le cadre du renforcement de ses sanctions plus alourdies contre Pyongyang, suite au premier tir réussi de ce dernier d'un missile balistique intercontinental (ICBM) capable de frapper le continent américain. Par ailleurs, aux Etats-Unis, on estime que les bénéfices engrangés via les voyages des touristes étrangers au nord du 38e parallèle seraient utilisés pour le développement des armes nucléaires et balistiques par le régime de Kim Jong-un.

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