On suppose que la Corée du Nord procéderait à un nouveau tir de missile balistique, aujourd'hui, à l'occasion du 64e anniversaire de l'accord de trêve entre les deux Corées. Le département américain à la Défense affirme cependant qu'il ne pourrait pas prédire une date spécifique pour cette éventualité.
 
Son porte-parole Jeff Davis en a fait part lors d'un point de presse hier. Selon lui, les programmes de développement nucléaire et balistique du pays communiste ne sont pas pour autant liés à un calendrier ou à des dates spécifiques. En clair, Pyongyang va de l'avant dans ses tests de lancement des missiles n'importe quand et n'importe où si l'occasion se présente. C’est ce qui préoccupe les Etats-Unis, non pas la date choisie.
 
Dans la foulée, le porte-parole du Pentagone se voulait rassurant en affirmant que le gouvernement américain était capable de défendre sans faille son territoire contre les missiles nord-coréens grâce à son dispositif d'interception. Et d'ajouter que Washington protégerait aussi ses alliés sud-coréen et japonais de telles menaces de Pyongyang.

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