Les pourparlers militaires entre les deux Corées sont tombés à l'eau alors que Pyongyang n'est pas sorti de son silence suite à la proposition de Séoul.
 
En effet, le nouveau gouvernement de Moon Jae-in aurait souhaité organiser ces pourparlers, hier, à l'occasion du 64e anniversaire de l'accord de l'armistice qui a mis fin de facto à la guerre de Corée. Ainsi son initiative de Berlin reste-elle au point mort. Lors de sa visite dans la capitale allemande le 6 juillet, Moon a lancé un geste de paix au régime de Kim Jong-un. Pour lui, une fois repris le dialogue intercoréen, les deux Corées pourraient s'engager dans différents projets de coopération sous réserve de la dénucléarisation du pays communiste.
 
Ce n'est pas tout. Pyongyang a rejeté pour la première fois l'organisation d'un service commémoratif en la mémoire de Chung Mong-hun, l'ancien patron de Hyundai Asan, principal opérateur de tourisme intercoréen aux monts Kumgang situés en Corée du Nord. 
 
Malgré tout, le ministère sud-coréen de la Défense s'engage à amortir la tension dans la péninsule coréenne. 
 
Dans ce contexte, l'attention est désormais portée sur le prochain forum régional de l'Asean prévu pour le 7 août prochain. En effet, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères a déjà manifesté son intention de participer à ce nouveau rassemblement sur la sécurité de l'Association des pays du sud-est asiatique.
 
Toutefois, les observateurs se montrent sceptiques quant à l'éventuelle première rencontre entre les chefs de la diplomatie des deux Corées. La Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon sont censés exercer une plus forte pression sur la Corée du Nord qui ne cesse de se livrer à de nouvelles provocations balistiques.

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