Pyongyang a procédé vendredi à un nouveau tir de missile. D’après l'état-major interarmées sud-coréennes, l'engin tiré vers 23 h 41 depuis Mupyong dans la province de Jagang, près de la frontière entre la Corée du Nord et la Chine, a atteint une altitude de 3 700 km et a parcouru plus de 1 000 km avant de retomber dans la mer de l'Est, la mer qui sépare la péninsule coréenne de l'archipel japonais.

Il s’agirait d’un missile balistique intercontinental (ICBM) plus avancé que le Hwasong-14 que le pays communiste avait lancé le 4 juillet dernier. Ce dernier, rappelons-le, avait atteint 933 km et parcouru 2 802 km.

L'armée sud-coréenne se tient sur le qui-vive face à toute éventualité. Le président de la République Moon Jae-in a convoqué immédiatement une réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC).

Les chefs d’état-major des armées sud-coréen et américain, Lee Sun-jin et Joseph Dunford, se sont entretenus d’urgence au téléphone. Les deux côtés se sont mis d’accord pour travailler main dans la main afin d’empêcher des provocations supplémentaires du régime de Kim Jong-un et de réagir fermement si jamais il passait à l’acte.

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