La communauté internationale n’a pas tardé à réagir au dernier tir de missile balistique intercontinental (ICBM) de la Corée du Nord. 
 
Aux Etats-Unis, d’abord. Le président américain a déclaré, à travers un communiqué, que contrairement aux allégations de Pyongyang selon lesquelles ce genre de test d’arme est pour garantir sa sécurité, la réalité est toute autre. Donald Trump a également profité de cette occasion pour souligner que Washington prendrait toutes les mesures afin de protéger les Etats-Unis tout comme leurs alliés.
 
Au Japon, à la sortie de la réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC) qui a été convoqué d’urgence dans la nuit de vendredi à samedi, Shinzo Abe a protesté contre le régime de Kim Jong-un. Le Premier ministre nippon a aussi ajouté que si Pyongyang continuait ses provocations, Tokyo ne pourrait s’empêcher de durcir ses sanctions en étroite collaboration avec Washington, Séoul, Pékin ou encore Moscou.
 
En Chine, à présent. Le ministère chinois des Affaires étrangères s’est déclaré « contre » le geste de la Corée du Nord qui viole les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. L’empire du Milieu a également profité de cette occasion pour appeler son voisin à s’abstenir de mener des actes qui ne font que  monter la tension dans la région.
 
La France a elle aussi réagi. Elle a demandé l’adoption rapide de sanctions supplémentaires par l’Onu. Selon le ministère français des Affaires étrangères, seule une pression diplomatique maximale est susceptible de ramener le régime de Kim Jong-un à la table des négociations.
 
Enfin, aux Nations unies, le Secrétaire général a condamné le lancement du missile balistique d'une éventuelle portée intercontinentale. Pour António Guterres, il s’agit d’une violation des résolutions du Conseil de sécurité. Il a une nouvelle fois appelé Pyongyang à répondre à la proposition de dialogue de Séoul.

[Photo : ]