Dans la nuit de vendredi à samedi, le chef de l’Etat sud-coréen a présidé une réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC) qui a été convoquée d’urgence suite au lancement d’un nouvel ICBM plus puissant par la Corée du Nord.

Selon la Cheongwadae, tout en condamnant la nouvelle provocation du régime de Kim Jong-un, Moon Jae-in a présenté une série de mesures à prendre. Il a tout d’abord ordonné aux ministères concernés de travailler main dans la main avec les Etats-Unis ainsi que les autres alliés pour que le Conseil de sécurité des Nations unies puisse prendre des dispositions plus sévères contre Pyongyang. Il a également demandé d’examiner, si nécessaire, des sanctions individuelles de Séoul.

Le locataire de la Maison bleue a aussi souhaité discuter avec Washington sur un déploiement anticipé de quatre lanceurs supplémentaires du système de défense antimissile à haute altitude (THAAD) dans la péninsule. Deux sont déjà déployés à Seongju, à environ 300 km au sud-est de Séoul, et quatre autres sont actuellement conservés dans une base militaire américaine à proximité. Avant le tir d’hier, le ministère sud-coréen de la Défense envisageait de mener une évaluation supplémentaire de l’impact sur l’environnement du THAAD.

Le président Moon a néanmoins insisté sur la nécessité de laisser ouvert toutes les portes tout en réagissant fermement vis-à-vis du royaume ermite. Il entend ainsi continuer à mener à la fois une politique de sanctions et de dialogues comme il l’avait déclaré le 6 juillet dernier à Berlin.

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