Le président américain a promulgué, mercredi, la loi adoptée par le Sénat qui impose de nouvelles sanctions à la Corée du Nord, à l’Iran ainsi qu’à la Russie. Donald Trump a déclaré qu’il s’agissait d’un avertissement de ses compatriotes envers ces pays. Selon lui, leurs actes dangereux ne seront pas tolérés par les Américains.
 
Dans la foulée, le sénateur Cory Gardner a affirmé, dans un article publié sur la page Internet de la chaîne d’information CNN, que les nations lucides doivent arrêter immédiatement tous leurs commerces avec le régime de Kim Jong-un. Car l’ère de résoudre le dossier nucléaire et balistique nord-coréen par le dialogue est terminé, d’après le républicain.
 
Quelle est alors la position du secrétaire d’Etat américain, qui avait affiché la veille sa volonté de dialoguer avec Pyongyang à un moment ou un autre ? La secrétaire d'Etat adjointe pour l'Asie-Pacifique, Susan Thornton, a déclaré au cours d’un briefing que Rex Tillerson n’envisageait pas de s’entretenir le 6 août prochain avec son homologue nord-coréen Ri Yong-ho à Manille où se déroulera le Forum régional de l’Asean. A la place, une rencontre avec le ministre chinois des Affaires étrangères y est prévue. Il profitera de cette occasion pour demander à Pékin d’exercer des pressions plus fortes envers son voisin.

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