Alors que le président américain Donald Trump a promulgué mercredi la loi imposant de nouvelles sanctions à la Corée du Nord, à l'Iran et à la Russie, le ministère sud-coréen de la Réunification a annoncé hier qu'il allait suivre de près la situation. Il souhaite se concentrer sur l'une des clauses de la disposition interdisant l'emploi de travailleurs nord-coréens à l'étranger, avant de juger de ses répercussions sur le parc industriel intercoréen de Gaeseong.
 
Pour rappel, l'administration précédente avait suspendu, en février 2016, les activités de ce complexe mixte situé en territoire nord-coréen, symbole de la coopération économique nord-sud, et ce en riposte au 4e essai nucléaire effectué par Pyongyang le mois précédent.
 
D'après un responsable du ministère, étant donné que le parc emploie des ouvriers nord-coréens sur le territoire du pays communiste, le texte en question ne devrait pas avoir d'impact direct sur ce dossier.
 
Cependant, de l'avis des observateurs, cette nouvelle mesure punitive pourrait peser sur une éventuelle relance des discussions pour la réouverture du complexe. Selon une source gouvernementale, il faudrait avant tout une amélioration de la question nucléaire nord-coréenne afin d'envisager une telle perspective.

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