Séoul, Washington et Tokyo s'engagent à exercer une plus large pression sur Pyongyang

Les officiels chargés de la sécurité de la Corée du Sud, des Etats-Unis et du Japon ont réaffirmé leur volonté d'exercer une plus large pression sur la Corée du Nord. L'objectif est d'empêcher Pyongyang de déclencher une nouvelle provocation nucléaire et balistique.
En effet, le conseiller en chef à la sécurité présidentielle Chung Eui-yong et ses homologues américain et japonais, Herbert McMaster et Shotaro Yachi sont parvenu à cet engagement, lors d'une visioconférence hier soir. Cette entrevue tripartite a duré environ une heure.
Pour eux, les tirs de missiles récurrents du régime nord-coréen constituent un grave défi et une menace redoutable contre la paix et la stabilité tant dans la péninsule coréenne qu'en Asie du Nord-est et sur la planète entière. Du coup, ils ont convenu de faire peser une pression maximale sur le pays communiste à l'instar des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu et d'autres mesures.
Néanmoins, les hauts officiels en charge de la sécurité n'ont pas exclu l'éventuel dialogue avec Pyongyang sous réserve de conditions justes. Ils ont ainsi plébiscité les efforts internationaux dans la mise en application des sanctions et des pressions intégrées. Des enjeux qui, selon eux, conduiraient le régime de Kim Jong-un au dialogue.
A cet effet, le chef du bureau de la sécurité présidentielle a précisé que le but ultime de ces engagements musclés consistait à ramener le Nord à la table des négociations. En même temps, il n'a pas manqué de préconiser une mesure de précaution pour éviter une nouvelle escalade de tensions inutiles dans la région.
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