Pyongyang pourrait se livrer à une nouvelle provocation entre le 21 août et le 9 septembre

Sur fond de renforcement des sanctions américaines à son encontre la Corée du Nord pourrait y répondre par de nouvelles provocations balistique et nucléaire. Elles pourraient avoir lieu pendant la période de l'exercice militaire sud-coréano-américian, Ulchi Freedom Guardian (UFG) qui débute le 21 août et autour de l'anniversaire de sa fondation, le 9 septembre.
D'abord, Pyongyang a manifesté son intention de se concentrer sur les pressions contre Washington et d'ignorer Séoul. En effet, le Nord a rejeté la proposition de son voisin du Sud d'organiser conjointement une cérémonie à l'occasion de la Journée de la libération du joug japonais qui tombe le 15 août. Par ailleurs, un de ses organes chargés des relations extérieures a récemment appelé les Etats-Unis à abandonner leurs politiques hostiles à son régime.
Un peu plutôt, le ministère sud-coréen de la Défense a fait part, devant l'Assemblée nationale, fin juillet, d'éventuels lancements de missiles balistiques et d’un 6e essai nucléaire par le Nord. Pour rappel, ce dernier avait effectué le 9 septembre 2016 son 5e test nucléaire. Et en août 2015, 13 jours avant le commencement de l'UFG, il s'était livré à une provocation avec l’explosion de mines antipersonnel dans la zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corées.
Afin d'y faire face, les autorités militaires sud-coréennes et américaines envisageraient de déployer deux porte-avions nucléaires américains près de la péninsule coréenne avant le début de leurs manœuvres conjointes annuelles.
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